Des responsables et experts d'Asie et d'Europe ont eu des discussions approfondies lundi dans la capitale chinoise sur l'amélioration de la coopération dans le domaine de la sécurité maritime.
Organisée par l'Académie des Sciences sociales de Chine et la fondation allemande Konrad Adenauer, la conférence sur la politique de coopération euro-asiatique dans le domaine de la lutte contre le crime organisé transnational en mer a accueilli plus de trente participants, y compris des responsables de la marine, du garde-côte, de la police et du milieu maritime ainsi que des chercheurs d'une dizaine de pays d'Asie et d'Europe.
Les experts ont partagé leurs recherches et expériences en matière de lutte contre la piraterie, la contrebande d'armes, le trafic de drogues et la traite d'humains par voies maritimes, et échangé leurs vues sur la façon de promouvoir une coopération rapprochée entre les pays asiatiques et européens.
Ils ont convenu dans le cadre de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, que le partage d'informations et l'élaboration d'un mécanisme étaient nécessaires afin d'améliorer la coopération.
Le contre-amiral Marco Santarini, directeur adjoint de l'Institut italien d'études avancées sur la Défense, a appelé à "des approches plus complexes et spécialisées" entre les pays européens et asiatiques afin de lutter contre la piraterie maritime qui non seulement sévit dans le golfe d'Aden mais tourmente également l'Asie du sud-est.
Selon Chang-Hoon Shin, directeur du droit international et des conflits de l'Institut d'études politiques Asan en Corée du Sud, "créer la confiance" entre les pays sur les sujets difficiles est nécessaire afin d'encourager le partage d'informations.
La conférence faisait également partie du programme du dialogue Asie-UE, co-financé par l'Union européenne.