L'offre faite au Japon d'être un membre fondateur de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) reste valable, mais la balle est dans le camp de ce pays, a déclaré vendredi le ministre chinois des Finances Lou Jiwei.
L'opportunité d'être membre fondateur de la BAII est offerte à tous les pays d'Asie, y compris le Japon, jusqu'au 31 mars, a indiqué le ministre lors d'une conférence de presse organisée en marge de la session annuelle de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois).
Le gouvernement japonais a été informé des résultats des discussions entre les membres fondateurs actuels de la banque, a fait savoir M. Lou.
"Ils nous ont dit qu'ils étudiaient cette possibilité. Nous ne savons pas si le Japon y participera ou non. Il s'agit de la décision du pays", a souligné le ministre.
M. Lou a confirmé que certains pays européens, dont des grands pays, avaient exprimé leur souhait d'y participer.
Cependant, les membres fondateurs actuels se sont accordés à considérer en priorité les pays d'Asie et à étudier la participation des pays extérieurs à cette région lors d'une prochaine étape.
A ce jour, 27 pays ont confirmé leur participation à la BAII, une initiative proposée par la Chine afin de financer des projets d'infrastructures en Asie.
Le vice-ministre Zhu Guangyao a indiqué à la presse mardi que la banque serait fondée en 2015.
"Il est difficile de prédire combien de pays y participeront à l'avenir. Cela ne dépend pas de la Chine, mais de l'ensemble des membres fondateurs", a expliqué M. Lou.
(Rédacteurs :何蒨, Guangqi CUI)