Chine | Economie | International | Afrique | Sci-Edu | Culture | Environnement | Socièté Tourisme | Opinion | Sports | Relations Chine-France | Vidéos | Dernières nouvelles

Français>>Chine

Villes chinoises : les principales sources de polluants identifiées

Source: le Quotidien du Peuple en ligne  02.04.2015 16h15

Villes chinoises : les principales sources de polluants identifiées

D'après de nouvelles recherches, véhicules, charbon, poussière en suspension et la production industrielle sont de 85 à 90% les principales sources de pollution atmosphérique dans la plupart des villes chinoises.

Wu Xiaoqing, vice-ministre de la protection de l'environnement, a déclaré mercredi lors d'une conférence à Wuxi, dans la province du Jiangsu, que plusieurs scientifiques venaient d'analyser les sources de particules atmosphériques dans neuf métropoles, dont Beijing, Tianjin et Shanghai.

Verdict : les véhicules sont les plus grands pollueurs à Beijing, à Hangzhou, la province du Zhejiang et Guangzhou et Shenzhen dans le Guangdong. Alors que la combustion du charbon émet encore la plupart des particules à Shijiazhuang (la province du Hebei), et à Nanjing dans le Jiangsu.

La source de pollution majeure à Tianjin est la poussière en suspension, et la production industrielle pour Ningbo, dans la province du Zhejiang. A Shanghai "les sources mobiles" sont responsables de la plupart de la pollution.

La recherche des polluants nécessite l'analyse des particules recueillies pour tracer les émissions.

Chai Fahe, vice-président de l'Académie chinoise des sciences environnementales, a indiqué que l'étude menée par le ministère de la protection de l'environnement, a débuté en 2013 et impliquait également l'Académie chinoise des sciences et l'Académie d'ingénierie.

Un projet visant à encourager les efforts locaux pour gérer plus efficacement la pollution de l'air.

«Les résultats pour Beijing, Tianjin et Shijiazhuang, montrent que ces trois municipalités, bien que géographiquement très proches, connaissent différents types de pollution», a expliqué Chai Fahe.

Shanghai par contre connaît une situation unique. En raison de son industrie maritime florissante, à la fois sur le plan national et international. Les «sources mobiles» sont devenues les principales causes de dégradation de l'environnement, devant les émissions des véhicules, comme à Beijing et Guangzhou.

L'enquête a guidé l'élaboration de nouvelles politiques dans certaines villes. Par exemple, la publication des principaux polluants atmosphériques dans la capitale, publiée en avril 2014 a montré que plus de 30% de la pollution locale provenait des véhicules. C'est pourquoi, un plan d'urgence a été mis à jour cette semaine.

Dorénavant, si un smog lourde persiste pendant plus de trois jours à Beijing, les autorités lanceront un plan d'urgence de niveau supérieur, notamment en limitant l'utilisation des véhicules privés sur la base d'une alternance sur les routes, en fonction du numéro des plaques d'immatriculation se terminant par un chiffre pair ou impair.

Pour Chai Fahe, la prochaine étape consistera à travailler sur la répartition des sources de particules atmosphériques dans les régions plus grandes. Cela pourrait répondre à des questions telles que comment les polluants s'écoulent et l'influence mutuelle des régions, comme le pôle Beijing-Tianjin-Hebei.

Vingt-six autres villes divulgueront leurs sources de polluants plus tard cette année. Wu Xiaoqing a fait savoir qu'un inventaire des émissions détaillées pour les neuf villes où les sources de pollution ont déjà été réparties sera rendu public prochainement.

(Rédacteurs :崔广琪, Wei SHAN)

Photo

Articles pertinents

Commentaire

Nom d'utilisateur:  

Articles recommandés