La communauté des affaires britannique prête à approfondir sa coopération avec la Chine

Des chefs d'entreprise du Royaume-Uni ont déclaré cette semaine qu'ils étaient prêts à renforcer leur coopération mutuellement profitable avec la Chine, un pays devenu encore plus important pour le Royaume-Uni depuis le Brexit.

Ces remarques ont été faites lundi lors d'un événement de célébration du Nouvel An chinois 2024 organisée conjointement par le Club du Groupe des 48, la Chambre de commerce de Chine au Royaume-Uni (CCCUK) et le Conseil des affaires sino-britannique (CBBC).

En 1954, Jack Perry, fondateur de la London Export Corporation, a emmené une délégation de 48 hommes d'affaires britanniques dans une mission commerciale historique à Beijing. Cela a permis de créer l'une des premières relations commerciales modernes avec la Chine, brisant ainsi les embargos occidentaux imposés à la nouvelle République populaire de Chine. Ces 48 hommes ont été les fondateurs du Club du Groupe des 48, et leur voyage à Beijing est connu sous le nom de "Mission brise-glace".

"La pratique a pleinement prouvé qu'une coopération plus étroite entre la Chine et le Royaume-Uni servait non seulement les intérêts fondamentaux des deux parties, mais contribuait également à la paix et à la prospérité mondiales", a déclaré le Premier ministre chinois Li Qiang dans un message de félicitations lu par Zheng Zeguang, l'ambassadeur de Chine au Royaume-Uni.

"Nous espérons que les visionnaires de tous horizons dans les deux pays perpétueront l'esprit des briseurs de glace (...) et apporteront de nouvelles contributions à l'amitié entre les deux peuples et à la coopération mutuellement bénéfique entre les deux pays", a indiqué M. Li dans son message.

Sir Sherard Cowper-Coles, président de la CBBC, a quant à lui déclaré dans son discours que la Chine "comptait plus que jamais pour le Royaume-Uni (...) post-Brexit".

Stephen Perry, président émérite du Club du Groupe des 48, a indiqué que la Chine avançait plus vite que quiconque ne l'avait imaginé, et que toute stratégie basée sur un endiguement de la Chine était vouée à l'échec. L'histoire des relations entre le Royaume-Uni et la Chine a montré que le dialogue et la coopération constituaient le seul bon choix, a-t-il ajouté.

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