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Des experts français saluent la sagesse chinoise en matière de gouvernance mondiale des droits de l'homme
Des dizaines d'experts français ont salué la contribution importante de la sagesse chinoise à la gouvernance mondiale des droits de l'homme à l'occasion d'un séminaire thématique tenu jeudi soir à Paris, en parallèle avec le lancement de l'ouvrage "Xi Jinping : le respect et la protection des droits de l'homme" en version bilingue français-chinois.
La vision chinoise des droits de l'homme est centrée sur le peuple, a affirmé Chen Dong, chargé d'affaires de l'ambassade de Chine en France, dans un discours prononcé à cette occasion, soulignant que "l'aspiration du peuple à une vie meilleure est notre objectif".
Le diplomate a fait remarquer que livre décrivait la philosophie de gouvernance centrée sur le peuple du Parti communiste chinois dans la nouvelle ère, résumait systématiquement la politique de la Chine en matière de gouvernance mondiale des droits de l'homme et constituait un manuel faisant autorité pour les lecteurs nationaux et étrangers afin de comprendre le point de vue de la Chine sur les droits de l'homme.
Dans ce monde "de plus en plus complexe" qui est "en pleine recomposition", "le modèle unique occidental (...) est en plein basculement", a indiqué Jean-Christophe Bas, responsable du Centre européen des études sur la communauté d'avenir partagé pour l'humanité.
"Nous sommes dans un mouvement d'une certaine façon de désoccidentalisation du monde, ou en tout cas d'une perte de monopole" au profit à un monde multipolaire, a-t-il souligné, notant que la diversité, qui était "un thème très cher" à la vision chinoise des droits de l'homme, se trouvait "au cœur de la paix" dans le monde.
Pour Karim Medjad, professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), l'éradication de l'extrême pauvreté en Chine est exemplaire pour le développement des droits de l'homme dans le monde. "C'est extraordinaire, personne ne conteste cela. C'est une avancée majeure", a-t-il dit.
En Chine, "l'action importe plus que la parole", a indiqué Joseph Makutu, directeur général de l'école préparatoire universitaire franco-chinoise. Il s'est félicité du fait que le développement des droits de l'homme en Chine contribue directement au bien-être du peuple, y compris l'éducation, l'emploi et la santé.
Jean Pégouret, président de l'association Saphir Eurasia Promotion, a estimé que la Chine, dans "[son] étendue et [sa] diversité", s'efforçait toujours de renforcer "les droits économiques, politiques, sociaux et culturels, environnementaux et le plein épanouissement de chaque personne", et ce "de façon coordonnée".
Pour Robert Prosperini, un ancien fonctionnaire du ministère français de l'Education nationale, la vision chinoise des droits de l'homme est "une approche fondamentale" qui se construit "à la manière de son histoire et sa philosophie". "Il n'y a pas une manière d'approcher les droits de l'homme, il y en a plusieurs", ce qui est "fondamental pour l'avenir de l'humanité", a-t-il indiqué.
"La Chine respecte et garantit les droits de l'homme adaptés à ses propres conditions en mettant au-dessus de tout les droits de son peuple", a signalé Hervé Azoulay, professeur à Silk Road Business School et ancien dirigeant du Groupe Schneider, ajoutant que la Chine ne tolérait pas "l'apparition d'un fossé infranchissable entre les riches et pauvres".