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Le projet financé par la Chine pour l'autonomisation de la jeunesse africaine sous les feux de la rampe au forum kenyan
Initié par le gouvernement chinois en partenariat avec l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), le projet UNESCO-Fonds-en-dépôt de Chine (CFIT) Phase III a joué un rôle transformateur en dotant la jeunesse africaine de compétences pertinentes pour le marché, ont déclaré mercredi des délégués lors d'un forum organisé dans la capitale kényane de Nairobi.
Lancé en 2019, le projet CFIT Phase III a été mis en place dans six pays africains afin de renforcer la capacité des établissements d'enseignement supérieur à fournir à la jeunesse locale des compétences techniques et non techniques adaptées aux exigences du marché du travail. Son succès a été souligné lors du Forum 2024 de l'UNESCO sur l'enseignement supérieur en Afrique, co-organisé par l'UNESCO, l'Union africaine (UA) et le gouvernement kenyan, qui se tient mardi et mercredi.
Le forum a réuni des ministres de l'Education, des diplomates, des représentants des blocs régionaux, des universités, des entreprises et de la société civile afin d'évaluer l'impact du projet sur 12 établissements d'enseignement supérieur en Côte d'Ivoire, en Ethiopie, au Gabon, au Sénégal, en Tanzanie et en Ouganda. Ces efforts ont aidé les étudiants à passer des établissements universitaires à la vie active.
Mme Yang Xinyu, Déléguée permanente de la République populaire de Chine auprès de l'UNESCO, a souligné le rôle central de l'éducation dans les relations sino-africaines, ajoutant que depuis son lancement, le projet CFIT Phase III a renforcé la capacité des établissements d'enseignement supérieur africains à répondre au besoin croissant de main-d'œuvre qualifiée dans des secteurs économiques cruciaux.
"Nous sommes encouragés par les premiers résultats du projet CFIT Phase III. Plus de 24.000 bénéficiaires dans six pays africains ont déjà tiré parti de diverses initiatives, notamment l'amélioration des programmes d'études, des ateliers de renforcement des capacités, des initiatives en faveur de l'égalité des sexes et des partenariats industriels", a dit Mme Yang.
Louise Haxthausen, Directrice du Bureau régional de l'UNESCO pour l'Afrique de l'Est à Nairobi, a dit que le projet CFIT Phase III a démontré le pouvoir de la collaboration pour combler le déficit de compétences en Afrique et stimuler la croissance inclusive.
Selon Mme Haxthausen, le projet a permis d'aligner l'enseignement supérieur technique sur les exigences du marché du travail, d'améliorer l'employabilité des jeunes Africains et de favoriser les partenariats entre l'université et l'industrie, la parité hommes-femmes et les réformes des programmes d'études.