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La Chine appelle à davantage d'aide humanitaire et de coopération économique en Afghanistan
La Chine a appelé lundi à maintenir l'engagement avec le gouvernement intérimaire afghan et à élargir l'aide humanitaire et la coopération économique pour le pays.
"Aujourd'hui, l'Afghanistan reste largement stable avec une économie en constante amélioration et des relations extérieures dynamiques, mais le pays est également confronté à de multiples défis, notamment dans les domaines humanitaires, du développement, de la menace terroriste et des droits et intérêts des femmes", a déclaré Fu Cong, représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
Soulignant l'importance de maintenir l'élan du dialogue avec le gouvernement intérimaire afghan, M. Fu a déclaré que la Chine soutient la communauté internationale dans le renforcement de la confiance mutuelle avec le gouvernement et dans la prise en compte des préoccupations de chacun par le dialogue.
Il a exhorté le Conseil de sécurité à rétablir son ensemble d'exemptions à l'interdiction de voyager imposée au personnel concerné du gouvernement afghan et à ajuster en temps voulu le régime de sanctions de 1988.
L'ambassadeur a également lancé un appel à l'accroissement de l'aide humanitaire et de la coopération économique pour soutenir le redressement de l'Afghanistan.
Environ 23 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire et près de 15 millions souffrent d'une grave insécurité alimentaire dans le pays, alors que seulement 3,5 % des fonds humanitaires de cette année ont été reçus, selon les données de l'ONU.
"Les principaux donateurs traditionnels ont brusquement interrompu ou réduit leur aide à l'Afghanistan, ce qui a eu de graves répercussions sur les systèmes de santé, d'éducation, d'alimentation et d'agriculture et a rendu la vie déjà difficile du peuple afghan encore plus précaire", a déclaré M. Fu, qui a appelé les donateurs traditionnels, en particulier ceux qui sont historiquement responsables des problèmes du pays, à reprendre et à accroître leur aide et à cesser d'utiliser l'aide humanitaire comme monnaie d'échange pour exercer une pression politique.
