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Les réalisations chinoises en matière de développement des océans saluées lors de l'UNOC

Xinhua 13.06.2025 08h29

De nombreux experts présents à la Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC) organisée du 9 au 13 juin à Nice en France ont souligné les remarquables progrès réalisés par la Chine dans la protection écologique marine et le développement durable, saluant notamment le concept de "Partenariat bleu" initié par la Chine, qui favorise le partage d'expériences et de technologies avec la communauté internationale.

Un événement parallèle organisé par le Troisième Institut océanographique du ministère chinois des Ressources naturelles, Friends of Ocean Action du Forum économique mondial et la Fondation SEE a suscité un vif intérêt. Il a mis en avant des exemples concrets de protection et de restauration écologiques marines dans le cadre de ce "Partenariat bleu", illustrant ainsi des initiatives fructueuses de coopération internationale et contribuant à la réflexion globale sur la conservation des océans.

"Je pense que c'est une voie prometteuse. La Chine semble capable d'agir sur ces questions. Donc, j'admire ça", a confié à Xinhua le professeur William Austin de l'Université de St. Andrews (Royaume-Uni). Il a insisté sur le fait qu'en raison des fortes disparités entre pays, le partage des connaissances et le soutien aux nations en difficulté s'inscrivent parfaitement dans la logique des Objectifs de développement durable de l'ONU. A ses yeux, le soutien chinois envers d'autres pays constitue une démarche très positive.

Jack Hurd, directeur exécutif de la Tropical Forest Alliance au Forum économique mondial, a qualifié quant à lui le leadership chinois dans ce domaine de "remarquable". Selon lui, la Chine a acquis au cours de la dernière décennie une compréhension approfondie des enjeux liés à la biodiversité marine. Le gouvernement a mis en place plusieurs mesures, telles que la création d'aires marines protégées, une gestion efficace des zones humides, des patrouilles régulières et des investissements significatifs dans la restauration écologique et la gestion durable. "Ce que la Chine a accompli ces dernières années est vraiment remarquable, tant en milieu marin que terrestre", a-t-il souligné.

Un autre événement parallèle a présenté le COAST (Coastal City Ocean Based Solution Toolkit for Sustainable Development), une boîte à outils développée sous la direction du Premier Institut océanographique du ministère chinois des Ressources naturelles. Cet outil, combinant mégadonnées marines, modèles numériques avancés, intelligence artificielle et renforcement des capacités, propose gratuitement aux décideurs et aux utilisateurs finaux des solutions visuelles concrètes pour les villes côtières.

Suzan El-Gharabawy, vice-présidente de l'Institut national égyptien d'océanographie et de pêche, a noté que bien que les pays du Sud global disposent de ressources marines abondantes, ils manquent souvent de technologies et de connaissances nécessaires à leur identification et à leur valorisation économique. Elle a qualifié l'initiative COAST de "très importante", soulignant son rôle clé dans la compréhension des environnements marins et le renforcement des connexions internationales. Le partage de données et de technologies favorisera ainsi de véritables collaborations internationales.

"Le projet COAST est vraiment remarquable", a salué Leticia Carvalho, secrétaire générale de l'Autorité internationale des fonds marins (ISA). Elle a souligné les efforts impressionnants de la Chine dans la mise en place de régulations environnementales strictes, notamment en matière d'exploitation minière. Actuellement en négociation autour du Code minier, l'ISA bénéficie selon elle de l'influence positive et proactive de la Chine, ce qui favorise les consultations informelles entre partenaires.

"Je tiens donc à remercier la Chine pour son rôle moteur en faveur de l'environnement, orientant les régulations sur l'exploitation minière vers davantage de sécurité environnementale", a-t-elle ajouté.

La Chine continue à pratiquer un authentique multilatéralisme en matière de développement et de gouvernance océaniques, respectant les règles internationales comme en témoigne sa ratification du Traité des Nations Unies sur la haute mer (BBNJ) et de l'accord de l'OMC sur les subventions à la pêche, protégeant ainsi le patrimoine commun de l'humanité.

Peter Haugan, coprésident du groupe d'experts sur l'océan du Conseil international des sciences, a rappelé l'importance du multilatéralisme face aux défis marins, rappelant que les océans constituent une ressource commune à toute l'humanité. Il a relevé le soutien actif de la Chine en faveur du multilatéralisme ainsi que son engagement envers le partage des connaissances et l'exploration scientifique.

"La Chine est impliquée dans de nombreuses initiatives de ce type, notamment dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable, où elle pilote plusieurs programmes", a-t-il conclu.

(Web editor: Ying Xie, 张悦)

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