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Les représentants spéciaux de la Chine et de l'Inde sur la question frontalière tiennent leur réunion à New Delhi
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| (Chen Dongshu/Xinhua) |
Les représentants spéciaux de la Chine et de l'Inde sur la question frontalière ont tenu leur 24e cycle de négotiations mardi à New Delhi.
Le représentant spécial de la Chine, Wang Yi, et le représentant spécial de l'Inde, Shri Ajit Doval, ont eu des échanges complets, approfondis et fructueux sur la question frontalière sino-indienne et les relations bilatérales en général.
M. Wang, qui est également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et directeur du Bureau de la Commission centrale des Affaires étrangères, a déclaré que les hauts dirigeants des deux pays étaient parvenus à un important consensus de vues lors de leur rencontre à Kazan, en Russie. Ils ont défini la marche à suivre pour les relations sino-indiennes, et insufflé un nouvel élan à l'amélioration de ces relations et aux efforts visant à trouver une solution appropriée à leur litige frontalier.
Depuis le début de l'année, les relations bilatérales entre la Chine et l'Inde sont entrées dans une phase de développement stable, et la situation frontalière a continué à se stabiliser et à s'améliorer, a noté M. Wang.
En tant que grands pays voisins et que grands pays en développement, la Chine et l'Inde partagent des vues similaires et ont de vastes intérêts communs, a déclaré Wang, ajoutant que les deux pays devaient se faire confiance et se soutenir mutuellement.
La Chine attache une grande importance à la visite du Premier ministre indien Narendra Modi , qui doit venir à Tianjin pour assister au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), et espère que l'Inde contribuera activement à la réussite de ce sommet.
M. Wang a souligné que l'histoire et les faits avaient prouvé à maintes reprises qu'un développement sain et stable des relations sino-indiennes servait les intérêts fondamentaux des deux peuples, et répondait aux attentes communes de l'ensemble des pays en développement.
Il a déclaré que les deux parties devaient suivre les orientations stratégiques définies par leurs dirigeants, adopter une double approche susceptible de faciliter les progrès mutuels, et créer un cercle vertueux en matière de relations bilatérales et de compréhension et de résolution des questions frontalières.
Les deux parties doivent également renforcer leur confiance mutuelle par le dialogue et la communication, élargir leurs échanges et leur coopération, promouvoir conjointement le consensus, clarifier la direction dans laquelle elles souhaitent avancer et fixer des objectifs clairs dans des domaines comme la gestion des frontières, les négociations frontalières et les échanges transfrontaliers. Ce n'est qu'ainsi qu'elles pourront gérer efficacement les problèmes spécifiques, réaliser des progrès plus importantes et continuer à créer des conditions favorables à l'amélioration et au développement des relations bilatérales, a affirmé M. Wang.
M. Doval, qui est également conseiller à la sécurité nationale de l'Inde, a pour sa part déclaré que la rencontre entre les dirigeants des deux pays à Kazan avait marqué un tournant dans l'amélioration et le développement des relations indo-chinoises, signalant une évolution positive en matière de compréhension mutuelle entre les deux parties, de maintien de la paix et de la stabilité dans les zones frontalières et de progrès dans les relations bilatérales.
Face à l'actuel contexte de turbulences internationales, l'Inde et la Chine sont confrontées à une série de défis communs. Il est nécessaire qu'elles renforcent leur compréhension mutuelle, leur confiance et leur coopération pour contribuer au bien-être des deux peuples et contribuer à la paix et au développement dans le monde, a-t-il indiqué.
Il a souligné que l'Inde avait toujours adhéré au principe politique d'une seule Chine.
Cette année marque le 75e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre l'Inde et la Chine, a déclaré le responsable indien, notant que M. Modi se réjouissait d'avance d'assister au sommet de l'OCS en Chine, et estimait que cela favoriserait une nouvelle évolution des relations bilatérales.
