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La Chine n'a jamais accepté le soi-disant "Traité de San Francisco"
La Chine n'a jamais rien reconnu de ce qui est stipulé dans le soi-disant "Traité de San Francisco", notamment ce qui concerne la souveraineté sur Taiwan ou le traitement du territoire et des droits souverains de la Chine en tant que non-signataire, et n'a jamais accepté ce traité, a déclaré vendredi Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
En réponse à une question à ce sujet lors d'un point de presse quotidien, Mme Mao a déclaré que le soi-disant "Traité de San Francisco" avait été signé à l'exclusion de parties importantes de la Seconde Guerre mondiale, telles que la République populaire de Chine et l'Union soviétique, dans le but de conclure un accord de paix séparé avec le Japon.
Selon elle, le document va à l'encontre de la disposition de la Déclaration des Nations unies signée en 1942 par 26 pays, dont la Chine, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Union soviétique, qui stipule de ne pas conclure d'armistice ou de paix séparés avec les ennemis, et il viole la Charte des Nations unies et les principes fondamentaux du droit international.
"Tout ce qui est stipulé dans le traité concernant la souveraineté sur Taiwan ou le traitement du territoire et des droits souverains de la Chine en tant que non-signataire est donc totalement illégal et nul et non avenu", a affirmé Mme Mao.
Elle a souligné que la Déclaration commune sino-japonaise de 1972 stipule clairement que "le gouvernement japonais reconnaît le gouvernement de la République populaire de Chine comme seul gouvernement légal de la Chine. Le gouvernement de la République populaire de Chine réaffirme que Taiwan est une partie inaliénable du territoire de la République populaire de Chine. Le gouvernement japonais comprend et respecte pleinement cette position du gouvernement de la République populaire de Chine, et maintient fermement sa position en vertu de l'article 8 de la Déclaration de Potsdam".
Les quatre documents politiques entre la Chine et le Japon contiennent des dispositions claires sur la question de Taiwan et d'autres questions, et constituent ensemble le fondement politique des relations sino-japonaises, a ajouté la porte-parole.

