Un groupe d'entreprise chinoises demande l'équité dans les mesures tarifaires de l'UE sur les véhicules électriques

Une délégation du groupe de travail automobile de la Chambre de commerce de la Chine auprès de l'Union européenne (CCCEU) a exhorté les responsables du bloc à assurer un accès équitable sur le marché pour les fabricants de véhicules électriques chinois.

Au cours des discussions avec les décideurs européens les 15 et 16 juillet, des représentants du groupe de travail automobile du CCCEU ont exprimé leur inquiétude, estimant que la pression politique extérieure pourrait avoir un « effet de débordement » sur les décisions politiques de l'Union européenne, risquant potentiellement de déplacer l'approche du bloc du « dérisquage » au « découplage » d'avec la Chine.

Ils ont également exprimé leurs préoccupations que les produits chinois puissent être étiquetés comme « s'engageant dans un détournement du commerce » et faire ainsi face à des restrictions sur le marché européen, et que l'escalade des tensions commerciales entre les Etats-Unis et l'Union européenne affecte la stabilité du marché européen.

Les représentants du CCCEU ont aussi noté que la décision de la Commission européenne d'imposer des droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques de fabrication chinoise entre en contradiction avec les ambitions climatiques de l'Union européenne en restreignant l'accès aux véhicules à émission zéro abordables. « Les sociétés de véhicules électriques chinoises offrent des solutions de transport compétitives et propres et devraient avoir accordé un accès équitable et équitable sur le marché en Europe », a souligné le groupe, qui a exprimé l'espoir que les négociations sur les plafonds de prix des véhicules électriques conduiront à un accord mutuellement acceptable, apportant une plus grande certitude au commerce bilatéral et mondial.

En outre, la délégation a soulevé des préoccupations concernant l'augmentation des obstacles réglementaires auxquels sont confrontés les investisseurs chinois, citant la réglementation des subventions étrangères de l'Union européenne et le cadre de dépistage des investissements directs étrangers.

Ils ont enfin demandé davantage de transparence et d'impartialité dans l'élaboration d'une future législation, y compris le prochain plan d'action de l'industrie automobile du bloc.