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La provocation des Philippines compromet la stabilité régionale

Xinhua 09.04.2024 08h31

Ces derniers mois, les Philippines, soutenues par certaines forces extérieures, ont attisé les tensions en mer de Chine méridionale, malgré la souveraineté incontestable de la Chine sur les Nanhai Zhudao (îles en mer de Chine méridionale) et leurs eaux adjacentes.

Il est impératif de reconnaître que toute activité perturbant la situation en mer de Chine méridionale et créant des tensions portera atteinte à la paix et à la stabilité régionales.

En invitant continuellement des forces extérieures à se joindre au litige, les Philippines ne se contentent pas de saper les mécanismes établis pour la résolution des conflits, mais sabotent activement les efforts de la Chine et de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) pour maintenir la paix et la stabilité dans la région.

La Chine et les pays de l'ASEAN se sont depuis longtemps engagés à gérer et à résoudre correctement les différends par le dialogue et la consultation entre les Etats directement concernés. Ils ont travaillé ensemble pour maintenir la paix et la stabilité en mer de Chine méridionale, ce qui a permis d'y maintenir une situation généralement stable.

Les différends maritimes entre la Chine et les Philippines se sont aggravés parce que ces dernières, soutenues par des acteurs extérieurs, sont revenues sur leurs propos et se sont livrées à des provocations.

L'implication d'acteurs extérieurs dans les exercices navals conjoints et le prochain sommet trilatéral entre les Philippines, les Etats-Unis et le Japon révèlent une vérité frappante : les Philippines exploitent imprudemment ces plateformes pour solliciter un soutien extérieur à leurs actions provocatrices.

Ces forces extérieures, guidées par leurs propres agendas stratégiques, exploitent volontiers les manœuvres des Philippines pour s'immiscer dans les affaires régionales et contenir la Chine.

Comme le fait remarquer Anna Malindog-Uy, vice-présidente de l'Institut d'études stratégiques Asian Century Philippines, un groupe de réflexion basé à Manille, les Philippines sont utilisées "comme un pion et un mandataire".

"La question maritime est entre les Philippines et la Chine. Les Etats-Unis n'en sont pas partie prenante et devraient donc s'abstenir d'intervenir ou de s'en mêler", a estimé l'experte, avertissant que l'ingérence des Etats-Unis dans la question de la mer de Chine méridionale "revient à jeter de l'huile sur le feu, compliquant davantage une situation déjà complexe".

Quelles que soient les tentatives des Philippines pour salir la Chine, elles ne peuvent modifier la réalité indiscutable selon laquelle la souveraineté, les droits et les intérêts de la Chine en mer de Chine méridionale ont été établis au cours de l'histoire et sont solidement ancrés dans l'histoire et le droit.

La Chine s'est toujours engagée à résoudre la question de la mer de Chine méridionale par le dialogue et la négociation.

En 2002, la Chine et les pays de l'ASEAN ont signé la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale, s'engageant conjointement à résoudre "les différends territoriaux et juridictionnels par des moyens pacifiques, au moyen de consultations et de négociations amicales entre les pays souverains directement concernés".

Ces dernières années, la Chine et les pays de l'ASEAN ont activement encouragé les négociations sur le code de conduite pour la mer de Chine méridionale. Les tensions n'ont augmenté qu'après que les Philippines sont revenues sur les engagements pris dans la Déclaration et sur une série d'accords bilatéraux avec la Chine.

La région Asie-Pacifique est la plus dynamique de l'économie mondiale. Sa stabilité et sa prospérité reposent sur le fait qu'il appartient au peuple d'Asie de résoudre les problèmes asiatiques et d'y maintenir la sécurité.

Le maintien du calme et de la stabilité dans la région est dans les intérêts des pays qui s'y trouvent et contribue à la croissance de l'économie mondiale. La réalisation de ces objectifs nécessite les efforts constructifs de toutes les parties concernées.

(Web editor: Ying Xie, Yishuang Liu)

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