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« Les exportations chinoises de produits verts nuisent aux économies des autres pays » ? Une absurdité totale !
Récemment, certaines personnes aux États-Unis ont monté en épingle les « surcapacités » de la Chine dans le domaine des énergies nouvelles, affirmant que « la Chine a des surcapacités dans les "trois nouveaux" produits verts représentés par les véhicules à énergies nouvelles, les batteries au lithium et les produits photovoltaïques. Pour absorber les capacités de production excédentaires, la Chine a exporté une grande quantité de produits. Cette distorsion du marché nuit aux économies des autres pays ».
Quels sont les faits ? Allons d'abord à la Foire de Canton, qui se déroule actuellement à Guangzhou, capitale de la province du Guangdong (sud de la Chine) pour jeter un œil à ce qui constitue une véritable girouette pour observer le commerce international.
Du 15 au 19 avril, la première phase de la Foire de Canton, dont le thème était « Fabrication avancée » s'est déroulée avec succès. La zone d'exposition des véhicules à énergies nouvelles et des voyages intelligents débordait de monde.
« Les véhicules à énergies nouvelles ont formé une tendance mondiale, et la Chine est le leader mondial dans ce domaine, nous espérons donc acheter davantage de produits de véhicules à énergies nouvelles ici », a déclaré Eliton, un acheteur européen. « Le monde entier s'intéresse aux technologies vertes chinoises », a déclaré sans détour Steven Selikoff, un importateur américain, qui a ajouté qu'il était prêt à rechercher des opportunités commerciales en Chine.
Au 19 avril, 125 440 acheteurs étrangers de 212 pays et régions du monde avaient participé à la Foire hors ligne, soit une augmentation de 23,2% par rapport à la même période de l'année dernière. Parmi eux, 22 694 étaient des acheteurs européens et américains, soit 18,1%.
D'un côté, certaines personnes des pays concernés affirment que « les surcapacités vertes de la Chine nuisent aux économies des autres pays », et de l'autre, il y a le fait que « le monde entier s'intéresse aux technologies vertes de la Chine ». Le contraste entre les deux est saisissant et la vérité saute aux yeux.
Des capacités excédentaires signifient que l'offre du marché dépasse la demande. Mais en fait, du point de vue des tendances de développement mondiales, à mesure que l'impact du changement climatique s'intensifie, les pays explorent activement des voies de développement vertes et à faibles émissions de carbone. Plus de 130 pays ont annoncé leur objectif d'atteindre zéro émission nette d'ici le milieu du 21e siècle. Le commerce vert deviendra à l'avenir un nouveau moteur de croissance du commerce mondial. Selon les estimations de l'Agence internationale de l'énergie, la demande mondiale de véhicules à énergies nouvelles atteindra 45 millions d'unités en 2030, soit plus de quatre fois celle de 2022 ; dans le même temps, la demande mondiale de nouvelles capacités photovoltaïques installée atteindra 820 GW, soit environ quatre fois celle de 2022.
En d'autres termes, la capacité de production verte actuelle n'est pas un excédent, mais une grave pénurie. Mais alors d'où vient le terme « excédent » ?
Regardons cela du point de vue des lois économiques. Selon la théorie de l'avantage comparatif, si un pays peut produire un certain produit à moindre coût, les autres pays ne devraient pas ériger de barrières tarifaires, mais plutôt importer ce produit et exporter des produits présentant un avantage comparatif.
Dans la Chine d'aujourd'hui, le développement des industries vertes et l'expansion du commerce vert sont un choix conforme à la tendance de développement mondiale. Les produits représentés par le photovoltaïque, les batteries au lithium et les véhicules à énergies nouvelles ont en effet constitué certains avantages compétitifs sur le marché mondial, ce qui aidera les pays du monde entier à mettre en œuvre l'Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable et les objectifs de l'Accord de Paris sur le changement climatique.
La contribution verte de la Chine à l'économie mondiale est tangible. Dans le contexte d'une croissance économique mondiale atone et d'une inflation élevée, la Chine a exploité pleinement ses avantages dans une chaîne industrielle complète et a fourni au monde des produits verts représentés par les « trois Nouveaux » de bonne qualité, d'une grande efficacité et à des prix raisonnables, ce qui a non seulement atténué la pression inflationniste mondiale, mais a également apporté un soutien solide à la stabilité de la chaîne industrielle et de la chaîne d'approvisionnement mondiale. Les capacités de production verte de la Chine sont des capacités de production de haute qualité et rares pour le développement vert mondial.
Jetons un coup d'œil à un ensemble de données : en 2023, les capacités mondiales d'énergies renouvelables nouvellement installées se sont montées à 510 millions de kilowatts, la Chine y contribuant pour plus de la moitié ; les produits chinois d'énergie propre de haute qualité sont exportés vers plus de 200 pays et régions du monde ; la Chine coopère également avec plus de 100 pays et régions. La coopération régionale sur des projets d'énergie verte a résolu efficacement les problèmes de l'utilisation difficile et coûteuse de l'électricité dans les pays et régions concernés. Selon un rapport de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables, au cours de la dernière décennie, le coût moyen par kilowattheure des projets d'énergie éolienne et photovoltaïque dans le monde a diminué de plus de 60% et 80% respectivement, en grande partie grâce à l'innovation chinoise, à la fabrication chinoise, et l'ingénierie chinoise.
Ollie Hongchi, associé du cabinet comptable britannique Grant Thornton, a pour sa part déclaré sans ambages que « les produits chinois apportent d'énormes opportunités au marché mondial, plutôt qu'ils ne constituent des menaces. Le monde entier partage les dividendes commerciaux apportés par le développement vert de la Chine ».
Peter Fischer, économiste en chef du quotidien suisse Neue zürcher Zeitung, a récemment publié un article affirmant que « les plaintes de l'Occident concernant la "surcapacité" de la Chine sont en réalité hypocrites et myopes. Si l'Occident peut acheter des produits photovoltaïques et éoliens à des prix abordables, ou si les véhicules électriques innovants en provenance de Chine peuvent encourager les fabricants européens à accélérer leur rythme d'innovation, ce sont là des choses que les consommateurs sont heureux de voir ».
Face à de nombreux faits, l'illusion des « surcapacités » dans le secteur des énergies nouvelles chinois est naturellement contre-productive. Il convient de noter que face aux réalisations indépendantes de la Chine en matière d'innovation dans le secteur des énergies nouvelles, qui présentent des avantages comparatifs, certains aux États-Unis ne pensent pas à prendre chez les autres ce qu'il y a de meilleur, d'apprendre des forces des autres pour compenser leurs faiblesses, mais à faire de leur mieux pour les frapper et les étiqueter. Le sentiment anti-mondialisation et le protectionnisme commercial croissant qui en découlent sont inquiétants.
Ces dernières années, de la « théorie de la menace chinoise » à la « théorie de l'impact de la Chine », puis à la « théorie des surcapacités », certaines personnes dans les pays concernés ont continuellement construit des variantes du « récit de la menace chinoise ». Ces arguments, sans exception, politisent les questions économiques et commerciales, imposent des restrictions commerciales, faussent l'ordre du marché, ce qui n'est pas propice à l'amélioration de l'efficacité de la production, mais aussi défavorable aux consommateurs nationaux et mondiaux.
Les intellectuels internationaux soulignent que la théorie des surcapacités fournit une excuse au protectionnisme, qui constitue un danger potentiel pour le commerce mondial. Son objectif est de freiner le développement technologique et la modernisation industrielle des pays en développement représentés par la Chine, et de maintenir l'hégémonie économique des pays concernés dans le monde par des moyens inappropriés. Cette attitude ne peut qu'être vouée à l'impopularité.
L'ouverture amène le progrès, tandis que la fermeture conduit inévitablement au retard. Le rapport d'activité du gouvernement chinois de cette année souligne une fois de plus que « nous devons approfondir la réforme et l'ouverture avec plus de détermination et de force ». Une Chine en développement continu et plus ouverte apportera sans aucun doute davantage d'opportunités de développement au monde. Ce n'est que lorsque les pays du monde entier travailleront main dans la main que nous pourrons chanter la musique de l'harmonie et de la beauté pour le développement commun de toute l'humanité.