Page d'accueil>>Opinion

La Chine et le Kazakhstan s'unissent pour éclairer la lumière de l'intégration des civilisations

le Quotidien du Peuple en ligne 02.07.2024 11h09

De vastes prairies s'étendant à perte de vue, des montagnes et des rivières magnifiques et majestueuses, des gens chaleureux et amicaux et un développement qui progresse rapidement... cette terre chaude où convergent les civilisations orientale et occidentale, c'est le Kazakhstan.

C'est sur cette terre que passait jadis l'ancienne Route de la Soie. Là, le son des cloches des chameaux dans les montagnes et la fumée solitaire s'élevant dans le désert ont été témoins de l'échange de connaissances et de l'apprentissage mutuel entre les peuples de tous les pays, favorisant conjointement le progrès de la civilisation humaine.

La meilleure façon de transmettre l'histoire est d'en créer une nouvelle. À mesure que la construction conjointe de l'Initiative « La Ceinture et la Route » continue de s'approfondir et de devenir toujours plus pratique, les échanges culturels et de peuple à peuple entre la Chine et le Kazakhstan écrivent constamment un nouveau chapitre d'amitié. Récemment, une équipe de tournage du Quotidien du Peuple en ligne « La Route de la Soie culturelle » s'est rendue au Kazakhstan pour découvrir les divers modèles d'échanges entre les deux pays dans des domaines tels que la culture, l'art, l'éducation et la santé, et pour explorer les voies de coexistence et de beauté entre les différentes civilisations.

Le premier site de construction conjointe de l'Initiative « La Ceinture et la Route » pour renforcer l'amitié entre la Chine et le Kazakhstan.

Le 7 septembre 2013, le président chinois Xi Jinping a prononcé un discours au Kazakhstan et a proposé pour la première fois l'Initiative de construction conjointe de la « Ceinture économique de la Route de la Soie ».

Depuis plus d'une décennie, la coopération internationale liée à l'Initiative « La Ceinture et la Route » s'est développée à partir de zéro, a prospéré et a obtenu des résultats fructueux. En 2023, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Kazakhstan a dépassé pour la première fois le seuil des 40 milliards de dollars, atteignant 41 milliards de dollars, soit une augmentation de 32% d'une année sur l'autre.

Quand on arrive au Kazakhstan, qu'il s'agisse du logo accrocheur des téléphones portables « Xiaomi » sur les panneaux numériques des centres commerciaux, de la porcelaine de Chine sur les marchés de campagne ou des voitures de marque chinoise telles que Geely, Chery et BYD sur les routes, tout cela est un véritable reflet du bon déroulement des échanges entre la Chine et le Kazakhstan. Tout comme le commerce et l'échange de marchandises sur l'ancienne Route de la Soie ont écrit une mélodie de l'amitié qui a été transmise de génération en génération, le commerce et les échanges actuels sur la Ceinture économique de la Route de la Soie réduisent également davantage la distance spirituelle entre les peuples de Chine et du Kazakhstan.

Dans les rues du Kazakhstan, les journalistes ont rencontré plusieurs habitants locaux qui ont chaleureusement exprimé leurs sentiments amicaux envers la Chine : « Je suis de nombreuses marques automobiles chinoises et si l'occasion m'en est donnée, j'aimerais voyager en Chine à Hainan ». « Je vends de la vaisselle chinoise en céramique à Astana, et ce qui se vend le mieux, ce sont les services à thé. Avec l'amélioration des relations entre la Chine et le Kazakhstan, de plus en plus de clients peuvent se rendre en Chine pour choisir leurs propres produits ». « Je suis allé en Chine cinq ou six fois du fait de mon activité dans le secteur du bois. Mon fils apprend actuellement le chinois et je pense que c'est le meilleur des investissements ».

Actuellement, l'accord d'exemption de visa entre la Chine et le Kazakhstan est entré en vigueur et l'Année du tourisme du Kazakhstan en Chine en 2024 a débuté. Les deux pays ont créé 26 jumelages de provinces, préfectures et villes amies. Dans le même temps, les échanges fréquents entre les peuples chinois et kazakh ont approfondi l'amitié qui s'est transmise depuis des milliers d'années, l'enracinant toujours plus profondément dans les cœurs.

Traversant le temps et l'espace, l'amitié et la fraternité entre deux peuples s'entraidant sur le même bateau s'est transmise de génération en génération.

Dans la vieille ville d'Almaty, sur la Route de la Soie, se trouve la rue Xian Xinghai. Au coin de la rue, le monument à Xian Xinghai en forme de lotus se dresse tranquillement, rappelant un passé touchant.

En 1941, le musicien chinois Xian Xinghai est arrivé à Almaty. Bien qu'affecté par la pauvreté et la maladie, le musicien kazakh Bakhitzhan Baykadamov lui a offert un foyer chaleureux. C'est ici que Xian Xinghai a perfectionné sa célèbre « Cantate du fleuve Jaune » et a également créé le poème symphonique « Amangeldy » pour rendre hommage à un héros national kazakh, qui a été particulièrement bien accueilli par la population locale. En 2019, « Le Musicien », un film de coproduction sino-kazakhe est sorti, portant à l'écran cette histoire touchante.

« Je pense souvent : "Si j'avais été Xian Xinghai, aurais-je été aussi fort que lui ?" » Devant le Théâtre de chant et de danse Abai, lieu de tournage du film, Sabit Kurmanbekov, directeur artistique kazakh était ému. Le film est terminé, et il a l'impression de s'être rapproché de la Chine. « L'équipe chinoise arrivait tôt et partait tard, et leur diligence, leur professionnalisme et leur esprit d'équipe nous ont profondément influencés ».

Pendant les années de guerre, la famille Baykadamov a noué une véritable amitié avec Xian Xinghai malgré les difficultés. Un proverbe kazakh dit : « Si vous sauvez la vie d'une personne, les moutons de la maison donneront naissance à des jumeaux ». Cette sagesse coïncide avec la culture traditionnelle chinoise qui consiste à s'entraider en cas de besoin et à aimer les autres avec gentillesse.

Au Centre de médecine traditionnelle sino-kazakhe d'Astana, la compassion des médecins se transmet à travers un traitement patient et méticuleux de médecine traditionnelle chinoise.

« Le massage Tuina peut débloquer les méridiens ; la moxibustion peut tonifier le yang qi et dissiper le froid ; les ventouses peuvent chasser l'humidité ». Dans la salle de traitement, Ismail Daurov, revenu d'études à l'étranger en Chine, a soigneusement massé Gulzhina, sa patiente.

- « Comment avez-vous trouvé cet endroit ? »

- « Tout ça, c'est du bouche à oreille ! ».

Après une opération due à un accident vasculaire cérébral, Gulzhina est venue au centre de traitement de rééducation grâce au bouche à oreille entre ses patients. Le traitement a amélioré sa mobilité. Pendant la brève période d'attente, elle a demandé avec impatience quand le centre s'agrandirait et quand de nouvelles thérapies de médecine traditionnelle chinoise seraient proposées.

Depuis son inauguration en décembre 2022, le Centre sino-kazakh de médecine traditionnelle a accueilli près de 8 000 patients et mené plus de 200 consultations internationales à distance. Le centre actuel compte près de 10 praticiens de médecine traditionnelle chinoise originaires de Chine et du Kazakhstan, qui reçoivent environ 60 patients chaque jour. En tant qu'excellente culture traditionnelle chinoise, la médecine traditionnelle chinoise est très populaire au Kazakhstan et est devenue une force « chaleureuse » qui rapproche les gens.

L'apprentissage et la connaissance mutuels éclairent la lumière de l'intégration des civilisations humaines.

Il y a un dicton parmi le peuple kazakh qui dit « Les chants et les chevaux sont les deux ailes du peuple kazakh. ». Lorsque les gens viennent au Kazakhstan, ils découvrent que la musique et la culture du cheval sont également des ponts pour l'intégration et l'apprentissage mutuel entre les différentes civilisations.

Au Musée des instruments de musique d'Almaty, des instruments traditionnels tels que le Dongbula des groupes ethniques d'Asie centrale, la guitare d'Europe occidentale, l'erhu de Chine et la harpe d'Asie du Sud-Est sont exposés ensemble, racontant l'histoire de diverses civilisations qui ont chacune leur beauté et partagent leur beauté avec les autres.

Aux yeux de la sinologue kazakhe Hafizova, les romans classiques chinois tels que « Les Trois Royaumes » reflètent clairement la relation intime entre les chevaux et les personnages héroïques, qui s'apparente aux récits de guerriers et de montures de l'histoire du Kazakhstan. « Les sculptures, peintures, musiques et autres œuvres littéraires sur le thème des "chevaux" ont rapproché les civilisations des groupes ethniques du bassin du fleuve Jaune et d'autres groupes ethniques tels que les peuples nomades ». Depuis l'Antiquité, les gens partagent les fruits des échanges culturels. Selon Hafizova, pour parvenir à un développement commun, l'humanité doit comprendre la diversité culturelle.

Aujourd'hui, les échanges culturels entre la Chine et le Kazakhstan prennent davantage de formes.

Fin mai, du lundi au vendredi, le public d'Astana Television a pu regarder la série télévisée chinoise doublée « Shangyang Fu ». En juin, une autre série télévisée chinoise « Son Altesse le Loup » a pris le relais. Selon Asel Nukisheva, la productrice du programme, à travers les films et les émissions de télévision, les Kazakhs peuvent voir comment les Chinois gèrent les relations interpersonnelles d'une manière qui respecte les uns les autres.

Entre les deux pays, la communication est bidirectionnelle. Ainsi, en avril de cette année, l'équipe de tournage kazakhe « Au moins dans le film » est venue tourner à la Cité du cinéma et de la télévision de Hengdian, dans la province du Zhejiang (est de la Chine), où elle a reçu une attention et un accueil enthousiastes. Et en juillet 2023, la soirée « Une patrie prospère » a été organisée au Théâtre populaire du Xinjiang, apportant les chants et danses colorés et magnifiques du Kazakhstan en Chine.

À la librairie Shangsi d'Almaty, plus de 1 000 livres sur divers aspects de la politique, de l'histoire, de la culture chinoise, etc. sont soigneusement disposés, éblouissant le visiteur. Le responsable, Zhanar Kazhimova, a expliqué qu'avec la montée de la « fièvre de la langue chinoise », le commerce des librairies se porte de mieux en mieux. « La série la plus vendue est l'encyclopédie présentant la Chine, suivie de romans tels que "Les paysages d'ici" de l'auteur Wang Meng, qui ont été épuisés plusieurs fois avant d'être réimprimés et commandés à nouveau ».

Gulaina Zhenis, enseignante au département oriental de l'Université nationale kazakhe Al-Farabi, visite fréquemment les librairies. Lorsqu'elle voit des livres appropriés, elle les recommande aux étudiants qui apprennent le chinois en classe. Begzada Sarsenbayeva, étudiante en première année, a confié être très intéressée par les caractères chinois car ils ressemblent à une peinture. Aujourd'hui, elle a appris les radicaux et le pinyin et a compris la signification de ces véritables « hiéroglyphes ».

Les civilisations sont colorées grâce à la communication et elles s'enrichissent grâce à l'apprentissage mutuel. Du mélange des civilisations sur l'ancienne Route de la Soie, au partage des bonheurs et des malheurs dans la guerre antifasciste, jusqu'à l'Initiative actuelle « La Ceinture et la Route », partant d'ici pour se diffuser dans le monde entier, la Chine et le Kazakhstan, une paire de bons voisins, de bons partenaires et de bons frères reliés par les montagnes et les rivières et sont étroitement liés comme les lèvres et les dents, travailleront main dans la main pour écrire un nouveau et beau mouvement d'amitié entre les deux pays, de génération en génération.

(Web editor: Ying Xie, Yishuang Liu)

À lire aussi :