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Le monde a besoin de coopération, pas de division

le Quotidien du Peuple en ligne 02.05.2025 11h20

Le développement n'est pas un brevet appartenant aux États-Unis, mais un droit universel de tous les pays du monde. Le monde est un tout divers, chaque pays a ses propres antécédents historiques, culturels, sociaux et économiques, et a le droit de poursuivre sa propre voie de développement et son propre progrès. Les pays développés et en développement cherchent à parvenir à un meilleur développement. Les pays développés ont la responsabilité d'aider les pays en développement à renforcer leurs capacités de développement, plutôt qu'à entraver le processus de développement d'autres pays en fonction de leurs propres avantages.

La coopération ouverte est une tendance historique, et les bénéfices mutuels et les résultats gagnant-gagnant sont la volonté des peuples. Toute tentative de monopoliser ou de restreindre le droit au développement dans quelques pays est contraire à l'équité, à la justice et aux tendances historiques. Dans le contexte d'une économie mondiale de plus en plus interconnectée, l'imposition excessive des droits de douane par les États-Unis équivaut à priver des pays, en particulier ceux du Sud Global, de leur droit au développement. Cette politique, sous le couvert du « commerce équitable », est en fait devenue un nœud coulant économique passé autour du cou des pays du Sud Global.

« Coopérer, ne pas diviser » est la voix commune des pays du monde. Ces derniers jours, de plus en plus de pays ont pris une position plus ferme sur la politique dite des « droits de douane réciproques » des États-Unis. Les gouvernements français, britannique, italien, australien et d'autres pays ont exprimé leur opposition. Le Pérou, le Kazakhstan, le Tchad et d'autres pays condamnent fortement l'impact grave des « droits de douane réciproques » américains sur les membres de la communauté internationale en développement avec des économies fragiles. En particulier, certains politiciens nationaux se sont également prononcés, Lawrence Wong, le Premier ministre de Singapour, critiquant sévèrement les États-Unis pour avoir violé l'accord de libre-échange ; le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a exhorté les pays de l'ASEAN à s'unir et à répondre aux politiques tarifaires américaines ; le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a quant à lui souligné que le Japon ne se soumettra pas aveuglément aux États-Unis afin de conclure un accord sur les droits de douane. La construction par le gouvernement américain d'une « petite cour avec des murs élevés » se retourne contre lui-même.

Ce dont le monde a besoin, c'est d'unité et de coopération, et non de division et de confrontation. Le 23 avril, la Chine a organisé une réunion en formule Arria du Conseil de sécurité des Nations Unies sur l'impact de l'unilatéralisme et de l'intimidation sur les relations internationales, avec des représentants de plus de 80 pays, y compris des membres du Conseil de sécurité, présents. La Chine a diffusé la voix de la justice contre l'intimidation unilatérale, et la plupart des pays participants ont appelé à maintenir le multilatéralisme et à renforcer le dialogue et la coopération.

Le monde ne peut pas payer les pots cassés du chaos semé par les États-Unis, ni n'acceptera le slogan de « L'Amérique d'abord » au prix du sacrifier de sa propre stabilité. Le monde d'aujourd'hui évoluera inévitablement vers un modèle mondial plus juste et équilibré.

(Par Liu Yeting)

(Web editor: Ying Xie, Yishuang Liu)

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