Les crimes atroces commis par les armées japonaises ne sont plus depuis longtemps un mystère ou une supposition, malgré les dénégations répétées entendues régulièrement encore au Japon. Mais ce que vient de révéler l'école de médecine de l'Université de Kyushu fait véritablement froid dans le dos, et montre que l'horreur des agissements du Japon pendant la Seconde Guerre mondiale n'ont pas eu de limites : des pilotes américains ont en effet été disséqués vivants au centre médical de Fukuoka, où ils ont subi des opérations et des tortures qui défient la raison.
L'école s'est bien gardée de mentionner publiquement ces atrocités depuis des années. Le Tribunal allié pour les crimes de guerre avait à l'époque nié que l'université avait été impliquée dans les expériences d'une cruauté démentielle, malgré le fait que 14 membres de son personnel ait été reconnus coupables de crimes de guerre. Mais un groupe de professeurs de l'université a décidé en mars que cette partie autrefois taboue de l'histoire japonaise devait être rendu publique à l'occasion de l'ouverture du musée de l'école.
Après un bombardier américain B-29 a été abattu près de Fukuoka, le 5 mai 1945, neuf survivants de l'équipage de 12 hommes furent placés en détention. Le capitaine Marvin Watkins fut envoyé séparément à Tokyo pour interrogatoire tandis que le reste de l'équipage américain fut transféré à la Faculté de médecine de l'Université impériale de médecine de Kyoto, l'ancien nom de l'établissement. Lors d'une audience du tribunal allié des crimes de guerre en 1948, des détails horribles émergèrent quant aux expériences menées sur des prisonniers de guerre vivants laissés aux mains du personnel médical.
Dans l'une de ces soi-disant expériences, un pilote, de l'équipage d'un bombardier B-29 américain abattu le 5 mai 1945 subit une lobotomie du cerveau, afin de vérifier si les crises d'épilepsie pouvaient être contrôlées par la chirurgie. D'autres ont vu une section de leur foie amputées afin de savoir combien de temps ils pouvaient survivre, tandis qu'un autre, Teddy Ponczka, s'était vu retirer un poumon pour tester ses capacités respiratoires, avant de se voir injecter une solution saline qui le tua. Seul le capitaine Marvin Watkins a pu survivre, échappant à ces horreurs et libéré à la fin de la guerre. Les restes des hommes ont été conservés dans le formol et quand la guerre a pris fin, les médecins ont tenté de détruire les preuves. 23 personnes coupables de vivisection sur les malheureux prisonniers américains d'équipage furent jugés, et 14 furent reconnus coupables de crimes de guerre et sanctionnés de peines allant de la peine capitale à la prison à vie.
(Rédacteurs :崔广琪, Yin GAO)
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