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Le HCR ouvrira un bureau à la frontière libano-syrienne pour contrôler le mouvement des réfugiés
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ouvrira un bureau à la frontière libano-syrienne pour contrôler le mouvement des réfugiés, a déclaré mardi le Conseil des ministres libanais.
La décision, annoncée en marge du Forum mondial sur les réfugiés 2023 qui s'est tenu les 13 et 15 décembre au siège de l'ONU à Genève, a été prise par le chef du HCR, Filippo Grandi, et le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a indiqué le conseil dans un communiqué.
Au cours d'une réunion avec M. Mikati, M. Grandi a fait savoir que le problème des réfugiés constitue un défi pour le HCR en raison du manque de financement, ajoutant qu'il est convaincu que la meilleure solution est de soutenir les déplacés dans leur pays d'origine, ce qui prendra un certain temps.
Pour sa part, M. Mikati a appelé le HCR à concentrer son soutien aux réfugiés sur des projets incitatifs dans leur pays d'origine afin d'encourager leur retour.
M. Mikati a indiqué que le Liban avait reçu du HCR les données relatives aux personnes déplacées et qu'il était en train de clarifier le statut de chaque cas, ajoutant que son pays ne pouvait pas continuer à accueillir ce grand nombre de réfugiés.
Le Liban, qui accueille actuellement environ deux millions de réfugiés syriens, reste le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés par habitant, selon les données du gouvernement. C'est devenu un fardeau insupportable pour le pays qui souffre d'une crise financière sans précédent.
