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Joe Biden se dit prêt à discuter personnellement de l'aide à l'Ukraine avec le leader républicain de la Chambre
Le président américain Joe Biden a déclaré lundi qu'il était disposé à rencontrer le président de la Chambre des représentants Mike Johnson afin d'obtenir l'adoption longuement espérée d'un projet de loi sur la fourniture d'armes supplémentaires à l'Ukraine.
"Je serais évidemment heureux de le rencontrer s'il a quelque chose à dire", a déclaré M. Biden aux journalistes à son retour à la Maison Blanche depuis le Delaware, où il a passé le week-end.
Le président a déclaré que les membres républicains de la Chambre des représentants, dirigés par M. Johnson, "commettaient une grave erreur en ne répondant pas" aux appels répétés de la Maison Blanche, qui leur demande d'approuver la demande de budget supplémentaire de l'administration et de répondre aux besoins urgents de l'Ukraine en matière de munitions afin de pouvoir faire face à la Russie.
Photo prise le 22 janvier 2024 montrant le président américain Joe Biden à la Maison Blanche à Washington, D.C., aux Etats-Unis. (Xinhua/Aaron Schwartz)
"La manière dont ils se détournent la menace russe, dont ils se détournent de l'OTAN, dont ils se détournent de nos obligations, est tout simplement choquante. Je n'ai jamais rien vu de tel", a ajouté M. Biden.
M. Johnson empêche la Chambre de voter sur le projet de loi sur les dépenses pour la sécurité nationale adopté par le Sénat, et ce dans le but de forcer les démocrates à assurer des améliorations significatives de la sécurité des frontières. Il a déclaré aux journalistes la semaine dernière qu'il demandait une rencontre avec M. Biden "depuis des semaines".
"Cela fait un mois que je demande à m'asseoir avec le président pour parler de la frontière et de la sécurité nationale, et cette rencontre ne m'a pas été accordée. Et je vais continuer à insister là-dessus, car ce sont des problèmes très graves qui doivent être résolus. Et si le président de la Chambre ne peut pas rencontrer le président des Etats-Unis, c'est un problème", a-t-il affirmé.