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Vladimir Poutine dénonce l'ingérence des pays occidentaux dans les affaires intérieures de la Russie
Le président russe Vladimir Poutine a critiqué jeudi l'intention des pays occidentaux de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Russie, soulignant que la Russie choisirait de manière indépendante sa propre voie de développement.
Le peuple russe défendra son droit à vivre en paix et choisira lui-même la voie du développement national, a-t-il affirmé lors de son discours annuel devant l'Assemblée fédérale.
En ce qui concerne les affaires internationales, M. Poutine a indiqué que la Russie était prête à dialoguer avec tous les pays et associations intéressés sur la création d'un nouveau modèle de sécurité égale et indivisible en Eurasie.
"Nous cherchons à unifier les efforts de la majorité mondiale pour relever les défis mondiaux, notamment la transformation rapide de l'économie mondiale, du commerce, des finances et des marchés technologiques, alors que de nombreux anciens monopoles et stéréotypes connexes s'effondrent", a indiqué le président russe.
Il a toutefois exclu la possibilité de discussions sur la stabilité stratégique avec les Etats-Unis si ces derniers adoptent une position "hypocrite" à cet égard.
En ce qui concerne la crise ukrainienne, il a averti que toute intervention potentielle de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) en Ukraine aurait des conséquences tragiques.
Par ailleurs, les forces nucléaires stratégiques de la Russie se trouvent actuellement "dans un état de préparation totale pour une utilisation garantie", a fait savoir M. Poutine, ajoutant que la Russie continuerait à développer une série de systèmes d'armes avancés.
En ce qui concerne les questions intérieures, M. Poutine a considéré que l'économie russe devenait plus diversifiée, plus technologique et plus durable.
Grâce au développement économique soutenu, le nombre de Russes vivant sous le seuil de pauvreté a diminué pour atteindre 13,5 millions de personnes à la fin de 2023, a-t-il indiqué, ajoutant qu'il s'agissait d'un changement spectaculaire par rapport aux 42 millions de personnes qui vivaient sous le seuil de pauvreté en 2000.