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Le sommet du G7 s'achève sur des résultats en demi-teinte
Les dirigeants du G7 posent pour une photo de groupe avec les parachutistes à Borgo Egnazia, près de la ville de Fasano dans la région des Pouilles, en Italie, le 13 juin 2024. (Xinhua/Li Jing) |
Lors du sommet du G7 qui s'est achevé hier, les dirigeants des Etats membres se sont réunis dans le sud de l'Italie pour chercher un terrain d'entente sur des défis tels que la crise ukrainienne et la gouvernance de l'intelligence artificielle (IA).
Vendredi après-midi, le groupe a publié un communiqué commun, qui a fait l'objet de nombreux débats et désaccords entre les membres du G7 au cours du processus de rédaction.
Selon ce communiqué, le groupe est parvenu à un accord sur l'utilisation des intérêts des avoirs russes gelés pour financer un prêt d'environ 50 milliards de dollars américains à l'Ukraine.
Vendredi, le président russe Vladimir Poutine a condamné cette mesure en la qualifiant de "vol" et a promis qu'elle ne resterait pas impunie.
Auparavant, le groupe avait longtemps été divisé sur la manière de présenter un tel plan. Les détails de l'accord de prêt restent flous et pourraient prendre des mois avant d'être finalisés lors des prochaines négociations.
Au début du mois d'avril, la Russie a indiqué qu'elle envisageait d'abaisser le niveau de ses relations diplomatiques avec les Etats-Unis si Washington prenait des mesures concrètes pour confisquer ses avoirs.
Le sommet s'est également penché sur l'avenir de la gouvernance de l'IA. Des débats ont eu lieu sur l'équilibre à trouver entre la stimulation de l'innovation et l'atténuation des risques potentiels. Les pays de l'UE préconisent des réglementations strictes en matière d'IA, poussant à la mise en place d'un cadre juridiquement contraignant, alors que les Etats-Unis sont favorables à une approche moins restrictive.
Tout en préconisant une "IA sûre, sécurisée et digne de confiance", le communiqué ne contient pas de mesures concrètes en vue d'une approche unifiée, reconnaissant que "les approches et les instruments politiques peuvent varier d'un membre du G7 à l'autre".
Des jeunes fabriquent un modèle de "cheval de Troie" pour protester contre le sommet du Groupe des Sept (G7) à Brindisi, en Italie, le 13 juin 2024. (Xinhua/Meng Dingbo) |