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Le secrétaire général de l'ONU appelle à agir pour éradiquer les discours de haine
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi à agir pour éradiquer complètement les discours de haine.
Dans un message publié à l'occasion de la Journée internationale pour la lutte contre les discours de haine, le chef de l'ONU a déclaré que ces discours étaient "un marqueur de discrimination, d'abus, de violence, de conflit et même de crimes contre l'humanité".
"Il n'existe aucun niveau acceptable de discours de haine. Nous devons tous œuvrer pour les éradiquer complètement", a-t-il souligné.
Notant que ces derniers mois ont vu une recrudescence des discours de haine antisémites et antimusulmans en ligne aussi bien que dans les déclarations publiques de certains dirigeants influents, M. Guterres a fait remarquer que les discours de haine visaient aujourd'hui un large éventail de groupes, souvent fondés sur des motifs de race, d'ethnie, de religion, de croyance ou d'affiliation politique.
"Les discours de haine peuvent être dirigés contre les femmes, les réfugiés, les migrants, les personnes transgenres ou de genres divers, ou encore les minorités", a-t-il poursuivi, ajoutant que ce phénomène était massivement amplifié par les plateformes et outils numériques leur permettant de se propager au-delà des frontières et des cultures.
En vertu du droit international, tous les pays ont l'obligation de prévenir et de combattre l'incitation à la haine et de promouvoir la diversité, la compréhension mutuelle et la solidarité. La Stratégie et le Plan d'action des Nations Unies sur les discours de haine fournissent de fait un cadre de travail approprié pour s'attaquer à la fois aux causes et aux impacts de ce fléau, a affirmé M. Guterres.
Les Nations Unies sont actuellement en train d'élaborer des "Principes mondiaux pour l'intégrité de l'information" afin de mieux guider les décideurs sur ces questions, a-t-il ajouté.
