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Le chef de l'ONU demande une action mondiale pour lutter contre la chaleur extrême
Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, a demandé jeudi une action mondiale pour lutter contre la chaleur extrême car, a-t-il noté, "les températures extrêmes ne sont plus un phénomène d'une journée, d'une semaine ou d'un mois".
"La Terre devient de plus en plus chaude et plus dangereuse pour tout le monde, partout", a-t-il averti dans un discours à la presse sur la chaleur extrême.
Selon le chef de l'ONU, des milliards de personnes sont confrontées à une épidémie de chaleur extrême et sont accablées par des vagues de chaleur de plus en plus meurtrières, avec des températures dépassant les 50 degrés Celsius dans le monde. "C'est ... à mi-chemin de l'ébullition", a-t-il noté.
(Mark Garten/ONU/Xinhua)
Soulignant l'impact des températures extrêmes, M. Guterres a rappelé qu'une vague de chaleur mortelle frappe le Sahel avec une hausse des hospitalisations et des décès, que des records de température ont été battus à travers les Etats-Unis, que des conditions torrides ont coûté la vie à 1.300 pèlerins pendant le pèlerinage du Haj, que des attractions touristiques ont été fermées dans certaines villes européennes transformées en véritables étuves et que des écoles ont été fermées en Asie et en Afrique, touchant plus de 80 millions d'enfants.
"La chaleur extrême ravage de plus en plus les économies, creusant les inégalités, compromettant les objectifs de développement durable et tuant des personnes", a-t-il ajouté.
Selon le secrétaire général, on estime que la chaleur tue près d'un demi-million de personnes par an, soit environ 30 fois plus que les cyclones tropicaux.