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Le président turc et le roi de Jordanie condamnent les violences israéliennes au Moyen-Orient
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le roi Abdallah II de Jordanie ont accusé mardi Israël de commettre un "génocide" au Moyen-Orient lors des discours prononcés durant le débat général de la 79e Assemblée nationale des Nations Unies (AGNU) à New York.
M. Erdogan a critiqué Israël pour son "mépris des droits humains fondamentaux", l'accusant de "piétiner le droit international à chaque occasion, de pratiquer le nettoyage ethnique, et de commettre un génocide évident contre une nation et un peuple pour occuper ses terres étape par étape".
Il a déclaré qu'il était impératif pour la communauté internationale de développer un mécanisme de protection des civils palestiniens. "Nous n'avons aucune animosité ou hostilité envers le peuple d'Israël. Nous nous opposons à l'antisémitisme, de la même manière que nous nous opposons aux attaques contre les musulmans en raison de leur foi", a-t-il précisé.
Le souverain jordanien a quant à lui déclaré lors du débat général que le moment était venu de faire en sorte que le peuple palestinien soit protégé. "C'est le devoir moral de la communauté internationale d'établir un mécanisme de protection des Palestiniens dans les territoires occupés", a-t-il souligné.
"L'ONU n'a pas rempli sa mission fondatrice, et est progressivement devenue une structure dysfonctionnelle", a affirmé M. Erdogan en évoquant les massacres à Gaza, où plus de 41.000 Palestiniens ont été tués par des attaques israéliennes depuis près d'un an.
L'Assemblée générale des Nations Unies s'est ouverte mardi, rassemblant les dirigeants mondiaux à New York.