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Le ministre iranien des AE déclare que Téhéran se réserve le droit de répondre à l'attaque israélienne
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a déclaré que l'Iran se réservait le droit de répondre à "l'agression criminelle" israélienne contre le pays.
Il a tenu ces propos dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, à la présidente du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) pour octobre, Pascale Christine Baeriswyl, et à d'autres membres du conseil, au lendemain de l'attaque lancée par Israël contre des cibles militaires en Iran, selon un communiqué publié dimanche par le ministère iranien des Affaires étrangères.
M. Araghchi a noté que même si "une grande partie des projectiles tirés (par Israël) ont été suivis et interceptés par les systèmes iraniens de défense aérienne, l'acte d'agression a infligé des dommages aux sites ciblés et, plus gravement, a entraîné le martyre de quatre membres des forces armées iraniennes".
Il a également appelé à la tenue d'une réunion d'urgence du CSNU afin d'adopter une position "décisive" qui condamne "l'agression" d'Israël contre l'Iran.
Le chef de la diplomatie iranienne a fermement condamné cette action militaire israélienne en la qualifiant de violation flagrante de la souveraineté de l'Iran, de son intégrité territoriale et du droit international.
Il a souligné que cet acte "d'agression" de la part d'Israël avait été perpétré alors que ce dernier poursuit "le génocide à Gaza et le bellicisme au Liban", ce qui constitue une sérieuse menace à la paix et à la sécurité internationales tout en contribuant à l'instabilité dans la région du Moyen-Orient.
Les Forces de défense israéliennes ont annoncé samedi matin qu'elles avaient lancé des frappes aériennes "précises et ciblées" contre des sites iraniens en réponse aux récentes attaques de missiles lancées par Téhéran. Le quartier général de la défense aérienne iranienne a affirmé que l'attaque israélienne avait été contrée avec succès et n'avait causé que des "dégâts limités".
