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Le chef de l'AIEA doit se rendre en Iran mercredi pour des entretiens sur les questions nucléaires
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est attendu mercredi soir à Téhéran pour des discussions sur les questions nucléaires non résolues, a rapporté dimanche l'agence de presse officielle IRNA.
La visite de M. Grossi, qui aura lieu à l'invitation de l'Iran, aura pour but de s'entretenir avec de hauts responsables iraniens à partir de jeudi, selon le rapport.
Cette visite interviendra alors que plusieurs questions restent en suspens entre Téhéran et l'AIEA, notamment l'affirmation de l'agence selon laquelle elle aurait trouvé des "traces d'uranium" sur un certain nombre de sites iraniens "non déclarés", ce que l'Iran a rejeté à plusieurs reprises, et la décision de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique de renvoyer un certain nombre d'inspecteurs de l'organisme de surveillance nucléaire de l'ONU l'année dernière.
Le 17 novembre 2022, le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté une résolution proposée par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, appelant Téhéran à collaborer avec les enquêteurs de l'agence concernant les "traces d'uranium" présumées sur certains de ses sites "non déclarés".
En juillet 2015, l'Iran a signé avec les puissances mondiales le Plan global d'action conjoint (PGAC), communément appelé l'accord sur le nucléaire iranien, en acceptant de limiter son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions qui pèsent sur le pays. Les Etats-Unis se sont toutefois retirés de l'accord en mai 2018 et ont réimposé leurs sanctions unilatérales à Téhéran, ce qui a incité ce dernier à abandonner certains des engagements nucléaires qu'il avait pris dans le cadre de l'accord.
Les pourparlers sur la relance du PGAC ont débuté en avril 2021 à Vienne, en Autriche. Malgré plusieurs cycles de négociations, aucune avancée significative n'a été réalisée depuis la fin du dernier cycle en août 2022.