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Le parlement sud-coréen adopte des motions de destitution contre le ministre de la Justice et le chef de la police
Le parlement sud-coréen a adopté jeudi des motions de destitution contre le ministre de la Justice et le chef de la police pour leurs rôles présumés dans la déclaration de loi martiale du président Yoon Suk-yeol, ont rapporté les médias locaux.
Sur les 295 législateurs de l'Assemblée nationale présents lors de la session plénière, 195 étaient en faveur de la motion de destitution du ministre de la Justice, Park Sung-jae, et 100 y étaient opposés.
La motion visant à démettre des fonctions Cho Ji-ho, chef de l'Agence nationale de police, a été adoptée par 202 voix contre 88, avec une abstention et quatre annulations.
Leurs fonctions seront suspendues jusqu'à ce que la Cour constitutionnelle décide de confirmer ou non la motion de destitution.
Les partis d'opposition ont affirmé que Park et Cho avaient joué un rôle dans l'imposition de la loi martiale par M. Yoon en participant à une réunion du cabinet visant à placer le pays sous le régime militaire.
M. Yoon a déclaré une loi martiale d'urgence dans la nuit du 3 décembre, qui a été révoquée par l'Assemblée nationale quelques heures plus tard.
Le président a déclaré dans un discours à la nation plus tôt dans la journée que sa déclaration de loi martiale visait à protéger le pays contre la "dictature législative" de l'opposition majoritaire.
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