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Un ministre israélien d'extrême droite menace de quitter le gouvernement si le cessez-le-feu à Gaza est approuvé
Le dirigeant d'extrême-droite Itamar Ben-Gvir, qui occupe le poste de ministre de la Sécurité nationale, a annoncé jeudi que son parti quitterait le gouvernement si l'accord de cessez-le-feu à Gaza annoncé il y a peu était approuvé.
Flanqué des six ministres et législateurs de son parti, M. Ben-Gvir a décrit dans une déclaration télévisée l'accord, annoncé mercredi par le Qatar, comme "une reddition" face au Hamas.
Il a déclaré que son parti s'opposait à la fin des combats à Gaza et à la libération des prisonniers palestiniens, appelant à la poursuite de l'action militaire jusqu'à ce que le Hamas soit "vaincu".
La menace de M. Ben-Gvir, un partenaire d'extrême droite clé du gouvernement de coalition du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, accroît la pression sur M. Netanyahou pour qu'il rejette l'accord, d'autant plus qu'un autre dirigeant d'extrême droite, Bezalel Smotrich, a exigé plus tôt dans la journée "des garanties" qu'Israël renouvellerait son assaut contre Gaza après la mise en œuvre de la première phase de l'accord.
Israël et le Hamas sont convenus d'un accord de cessez-le-feu contre des otages à Gaza après une médiation intensive menée par le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis, a annoncé mercredi le Premier ministre qatari.
