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Trump révoque les accréditations de sécurité des principaux collaborateurs de Biden
Le président des Etats-Unis Donald Trump a révoqué les accréditations de sécurité de l'ancien secrétaire d'Etat Antony Blinken et d'autres démocrates, ont rapporté samedi plusieurs médias américains.
Le New York Post, un tabloïd de droite pro-Trump, a cité le président déclarant dans un entretien exclusif avoir décidé de retirer à M. Blinken ses accréditations de sécurité.
"C'est un sale type. On lui retire ses laissez-passer", a affirmé M. Trump au journal à propos de M. Blinken. En conséquence, l'ancien secrétaire d'Etat ne sera plus en mesure d'accéder à des informations classifiées ou de pénétrer dans des installations fédérales.
M. Trump a ajouté qu'il ferait de même pour sept autres démocrates, dont Jake Sullivan. Avant d'être le conseiller à la sécurité nationale du prédécesseur de M. Trump, Joe Biden, M. Sullivan était le principal conseiller en politique étrangère d'Hillary Clinton, qui avait perdu face à M. Trump lors de l'élection présidentielle de 2016.
La liste des noms ciblés par M. Trump comprend également la procureure générale de New York Letitia James, le procureur du district de Manhattan Alvin Bragg et la procureure générale adjoint de M. Biden Lisa Monaco. Toutes ces personnes avaient été impliquées dans des enquêtes contre l'actuel président.
Les accréditations de sécurité de M. Biden ont été retirées par M. Trump vendredi. Les réunions quotidiennes de l'ancien président concernant le renseignement ont également été supprimées.
M. Trump a souligné que M. Biden avait "créé ce précédent" en 2021, lorsque ce dernier avait demandé à la communauté du renseignement de l'empêcher d'accéder à des informations sur la sécurité nationale, "une courtoisie accordée aux anciens présidents", même après avoir quitté leurs fonctions.
Peu après être devenu président en 2021, Joe Biden avait estimé que M. Trump ne devait pas avoir accès aux réunions d'information des services de renseignement en raison de son "comportement erratique" et des craintes qu'il puisse divulguer des informations sensibles à d'autres personnes.
