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Le président égyptien appelle à mettre fin aux frappes israéliennes et met en garde contre une expansion du conflit
Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a déclaré dimanche que son pays rejetait toute expansion du conflit en cours dans la région, et a souligné qu'il était urgent de mettre un terme aux opérations militaires israéliennes "sur tous les fronts régionaux", a indiqué la présidence égyptienne dans un communiqué.
Le président égyptien a tenu ces propos lors d'un entretien téléphonique avec son homologue chypriote Nikos Christodoulides, au cours duquel M. al-Sissi a averti que la persistance des tensions causerait "des dommages graves et terribles à tous les peuples de la région".
Le dirigeant égyptien a souligné que les solutions pacifiques demeuraient le "seul moyen viable" de garantir la sécurité et la stabilité de la région, et a appelé la communauté internationale à jouer un rôle plus actif pour contraindre toutes les parties concernées à agir de manière responsable.
M. al-Sissi a également réitéré la nécessité de reprendre au plus vite les négociations américano-iraniennes sur le nucléaire sous la médiation d'Oman, des négociations qu'il a décrites comme "la meilleure solution aux tensions actuelles". Il a également réaffirmé la position de longue date de l'Egypte en faveur d'un Moyen-Orient exempt d'armes de destruction massive.
Concernant la question palestinienne, le président égyptien a souligné qu'une "résolution juste et globale de la question palestinienne" restait "la seule façon de garantir une paix et une stabilité durables au Moyen-Orient", selon le communiqué.
Le conflit israélo-iranien a débuté vendredi matin lorsque Israël a lancé une série de frappes aériennes de grande envergure contre des sites nucléaires et militaires iraniens, faisant de nombreuses victimes parmi les officiers et les scientifiques. En réponse, l'Iran a riposté dans la nuit par des tirs de missiles et de drones visant le territoire israélien, y compris à Tel-Aviv.
Cet échange est la confrontation militaire la plus directe entre les deux pays à ce jour.
Parallèlement, le sixième cycle de négociations américano-iraniennes sur le nucléaire, parrainé par Oman et prévu dimanche à Mascate, a été annulé suite à la recrudescence des hostilités israélo-iraniennes.
