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Le Hezbollah menace de descendre dans la rue si le Liban décide de le désarmer
Le Hezbollah a averti mercredi qu'il pourrait mobiliser ses partisans dans les rues si le gouvernement libanais décide de désarmer le groupe soutenu par l'Iran d'ici la fin 2025, a déclaré Mahmoud Qomati, haut responsable du Hezbollah.
M. Qomati, vice-président du Conseil politique du Hezbollah, a dit aux médias locaux que ce projet est "inconstitutionnel, illégitime et contraire à la charte nationale et au droit international, qui autorise la résistance sous occupation".
Il a ajouté que le Hezbollah et son allié, le mouvement Amal, boycotteraient les sessions parlementaires si les législateurs prennent des mesures pour appliquer ces dispositions. "Si nous voyons que la session tente de consolider ces décisions et de jeter les bases de leur mise en œuvre, nous n'y assisterons pas et nous nous dirigerons vers une confrontation populaire", a-t-il déclaré.
M. Qomati a ajouté que le Hezbollah s'abstiendra de toute escalade si les décisions restent "mort-nées" et ne sont pas appliquées.
Il a averti que la mise en œuvre des résolutions déstabiliserait le Liban. "Quiconque recherche la stabilité, qu'elle soit internationale, régionale ou locale, doit reconnaître que l'application de ces décisions la mettra en péril et ne servira les intérêts de personne", a-t-il déclaré.
Le gouvernement libanais a récemment approuvé un plan visant à désarmer tous les acteurs non étatiques, y compris le Hezbollah, d'ici la fin de 2025. La décision a aggravé les divisions politiques et fait craindre une instabilité. Le Hezbollah a rejeté ce plan, affirmant que son arsenal était nécessaire pour défendre le Liban contre les menaces potentielles d'Israël.
