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Des responsables égyptiens et palestiniens discutent de l'accord de cessez-le-feu à Gaza
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty et le vice-président palestinien Hussein al-Cheikh ont discuté jeudi de l'accord de cessez-le-feu à Gaza récemment conclu, a indiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Lors d'un entretien téléphonique, les deux responsables ont discuté des dispositions et des modalités de l'accord, et plus particulièrement du rôle de l'Autorité palestinienne (AP) au cours de la prochaine phase.
M. Abdelatty a souligné la nécessité pour la communauté internationale de soutenir l'AP en tant qu'organe de gouvernance légitime afin de lui permettre d'assumer ses responsabilités.
Il a espéré que l'accord "contribuerait à alléger les souffrances du peuple palestinien à Gaza, faciliterait l'acheminement de l'aide humanitaire et ouvrirait la voie à un relèvement et à une reconstruction rapides".
De son côté, le vice-président palestinien a salué le rôle de l'Egypte dans la facilitation de cet accord.
Annoncé jeudi matin, l'accord marque la première phase du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump. Ce plan prévoit un cessez-le-feu, un retrait israélien progressif de Gaza, la libération des otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens et l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.
Cette annonce est intervenue après trois jours de négociations indirectes entre Israël et le Hamas à Charm el-Cheikh, une station balnéaire égyptienne du bord de la mer Rouge, avec la participation des Etats-Unis, de l'Egypte, du Qatar et de la Turquie.
Plusieurs pays arabes ont exprimé leur soutien à l'accord. Dans un communiqué publié plus tard dans la journée, le ministère tunisien des Affaires étrangères a salué cet accord, tout en soulignant que le cessez-le-feu ne devait pas détourner l'attention de la nécessité de traduire en justice les responsables des "crimes commis contre les civils" à Gaza.
Depuis le 7 octobre 2023, la campagne militaire israélienne à Gaza a tué plus de 67.000 Palestiniens et en a blessé près de 170.000 autres, tout en causant d'importantes destructions d'infrastructures et en aggravant la situation humanitaire, selon les autorités sanitaires de Gaza.
