Alexandre Joukov (au centre, à gauche), président de la commission d'évaluation du CIO, et Guo Jinlong, chef du PCC de Beijing, saluent un écolier après la conférence de presse tenue à l'occasion de la visite d'inspection de la commission à Beijing samedi. Photo : Feng Yongbin / China Daily
La commission d'évaluation du Comité international olympique (CIO) reste convaincue que Beijing est apte à accueillir avec succès les Jeux olympiques d'hiver de 2022 malgré les inquiétudes concernant la grave pollution atmosphérique.
La commission a conclu sa visite d'inspection de cinq jours dans la capitale chinoise samedi, en donnant une note élevée à la candidature de la ville pour les Jeux olympiques d'hiver de 2022.
« Je peux dire que l'esprit olympique que Beijing et la Chine ont montré au monde en 2008 est bien vivant et plus fort que jamais. Notre visite a confirmé que Beijing est apte à accueillir des Jeux olympiques d'hiver réussis en 2022 », a déclaré M. Joukov, membre russe du CIO et président de la commission d'évaluation, lors la conférence de presse tenue samedi à l'issue de la visite.
Pendant son voyage d'évaluation, la commission a soulevé environ 150 questions pour le comité de candidature de Beijing sur 15 thèmes, y compris la notion d'appel d'offres, l'expérience des athlètes et le soutien du public. Elle a également inspecté tous les sites proposés dans le centre-ville, dans le comté de Yanqing et à Zhangjiakou dans la province de Hebei, en compagnie des responsables de la candidature et des représentants des athlètes.
Parmi toutes les préoccupations, la façon d'aborder le smog notoire à Beijing et dans les régions avoisinantes est le problème le plus urgent.
Wang Anshun, président du comité de candidature de Beijing pour 2022 et maire de la capitale, a promis que si la ville remporte l'organisation des JO, plusieurs mesures strictes déjà prises par les autorités de l'environnement amèneraient un ciel « bleu olympique » à temps pour les Jeux.
« Nous allons continuer à mettre en œuvre des mesures strictes et des sanctions sévères, avec une grande détermination à améliorer la qualité de l'air, non seulement pour la candidature, mais aussi pour la vie des résidents », a déclaré M. Wang.
« Bleu olympique », une expression dérivée de « bleu APEC », entendue au cours de la conférence de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique en novembre à Beijing, fait référence aux jours de beau temps qui seraient l'objectif durant les Jeux olympiques.
Au moment de la conférence de l'APEC, Beijing a imposé des contrôles stricts qui ont conduit à une forte diminution des polluants atmosphériques.
M. Joukov a déclaré que la commission du CIO avait foi dans les efforts du gouvernement chinois pour réduire la pollution atmosphérique pour la santé des athlètes, des officiels et des spectateurs internationaux, si la capitale remportait l'attribution des JO.
« Je ne pense pas qu'il y ait le moindre doute sur le fait que les Jeux de 2008 ont augmenté la prise de conscience environnementale en Chine et ont aidé à donner un nouveau dynamisme aux mesures gouvernementales de lutte contre la pollution », a-t-il observé.
Le riche héritage des JO 2008 à Beijing et l'expertise gagnée par l'organisation de l'événement assurent à la capitale chinoise une longueur d'avance considérable sur sa seule candidate rivale, Almaty, l'ancienne capitale du Kazakhstan.
« Je pense que Beijing a optimisé l'utilisation de ses sites de classe mondiale et des infrastructures sportives existantes. Cela est 100 % compatible avec le programme olympique de 2020 (les recommandations de réforme qui recommandent l'aspect durable des JO) », a déclaré M. Joukov.
(Rédacteurs :何蒨, Guangqi CUI)