Les autorités sanitaires envisagent cette année d'installer des distributeurs de préservatifs sur les campus universitaires à Beijing, pour tenter de réduire le risque d'infection chez les élèves, un groupe clé affecté par le VIH/sida.
«Nous nous sommes concertés avec la commission municipale de l'éducation, et il est pratiquement certain que nous pouvons parvenir à un consensus (sur la question)», a déclaré Xie Hui, en charge du contrôle des maladies et de la prévention à la Commission de la Santé et du Planning Familial de Beijing, lors d'un récent point presse.
Les établissements supérieurs de la capitale devraient également bientôt proposer des sessions de formation sur les maladies infectieuses, mettant l'accent sur le virus du sida.
Le responsable n'a cependant pas évoqué la gratuité ou non des préservatifs.
La commission de Beijing a indiqué dans un rapport mercredi, que les autorités sanitaires de la ville étudieront les moyens en 2015 pour prévenir du VIH/sida se propageant par les contacts sexuels dans les groupes à hauts risques.
A Beijing, le nombre des contaminations a continué d'augmenter au cours des dernières années, pour atteindre 18 635 fin octobre 2014.
Le nombre de nouveaux cas signalés du VIH dans la capitale chinoise au cours des 10 premiers mois de l'année dernière était de 2932, soit une progression annuelle de 21,3%. Un chiffre comprenant plus de 100 étudiants.
Pour Li Xin, expert en maladies infectieuses à l'Hôpital Ditan de Beijing, l'infection chez les jeunes, dont les étudiants, a considérablement augmenté ces dernières années.
Li a ajouté que de nombreuses personnes, mêmes certains médecins, manquaient cruellement d'informations concernant la transmission du virus. «Je pense que les autorités doivent améliorer les campagnes et l'éducation sur le VIH/sida».
(Rédacteurs :崔广琪, Yin GAO)