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Un membre vétéran âgé de 97 ans fait don d'un million de yuans au Parti

le Quotidien du Peuple en ligne 05.07.2024 14h48

Quelques jours avant le 1er juillet, lorsque le Parti communiste chinois (PCC) a célébré le 103e anniversaire de sa fondation, Hao Jiarun, membre vétéran du Parti âgé de 97 ans, a fait don d'un million de yuans (138 000 dollars), presque toutes les économies de toute une vie, au Parti. « Le pays a besoin d'argent à bien des égards lorsqu'il est sur la voie de devenir plus prospère », a-t-il expliqué, ajoutant « tant que je suis encore en vie, je veux remettre mon argent restant au Parti, au pays et au peuple ».

Hao Jiarun a rejoint l'armée à 15 ans et est devenu membre du PCC à 16 ans. « Le Parti m'a permis d'avoir une vie abondante », a-t-il déclaré. « A mon âge, je n'ai plus rien à craindre. En restituant mon argent à l'organisation du Parti et au pays, j'ai simplement fait ce qu'un simple membre du PCC devrait faire ».

Originaire de Yantai, dans la province du Shandong (est de la Chine), Hao Jiarun vit à Shanghai. Il a fait son don à une organisation populaire du Parti sous la forme d'une cotisation spéciale au Parti.

Son logement, situé dans le quartier de Hongkou à Shanghai est peu meublée depuis des décennies. Il ne contient que quelques meubles de base, et sa literie et ses vêtements sont rapiécés.

Certaines vieilles photos et médaillons que l'on peut voir dans l'appartement suggèrent toutefois que Hao Jiarun est un vétéran aguerri. De son entrée dans l'armée jusqu'à sa retraite, il a participé à de nombreuses campagnes, notamment la guerre de résistance contre l'agression japonaise (1931-45), la guerre de libération (1946-49) et la guerre de résistance à l'agression américaine et d'aide à la Corée (1950-53).

Evoquant ces années difficiles, le vétéran n'a pas parlé de ses propres difficultés, mais plutôt de l'attention apportée par l'organisation du Parti. « La vie dans les bases révolutionnaires était dure, mais les camarades supérieurs donnaient toujours de la nourriture relativement bonne, comme des patates douces et du porridge, aux jeunes soldats comme nous », a-t-il raconté. « Les jours froids, ils ne portaient que des vêtements fins et nous donnaient les plus épais. Ils nous ont élevés comme des frères ».

Après 1949, il fut transféré dans la région autonome du Xizang (sud-ouest de la Chine) et dans les provinces du Sichuan (sud-ouest de la Chine) et du Jiangsu (est de la Chine) pour y travailler. Il répondait à chaque fois à l'appel du Parti.

Toutes ces décennies d'expérience ont formé son habitude d'avoir un mode de vie simple – presque pauvre. Il a un désir assez faible de biens matériels, et chaque fois qu'il finit de lire le journal, il demande à ses enfants de l'emporter et de le lire à leur tour.

« Mon père est exigeant envers lui-même, à la fois en termes de travail acharné et d'économie dans la vie », a déclaré son fils, Hao Sijun. « Il nous en apprenait plus souvent par son comportement que par ses paroles. Pour les réunions de famille les plus importantes de l'année, il nous offrait des plats très simples ».

Il a expliqué que l'intention de son père de donner de l'argent a été évoquée pour la première fois au début de cette année, après avoir appris qu'un tremblement de terre a frappé la préfecture autonome Hui de Linxia, dans la province du Gansu (nord-ouest de la Chine). « Mon père nous a dit qu'il sentait qu'il ne pouvait plus travailler pour le pays ni faire quoi que ce soit pour l'aider », a déclaré Hao Sijun. « Alors l'idée d'aider les autres grâce au don lui est venue à l'esprit. De plus, je crois qu'un tel don était le dernier souhait de ma mère (avant sa mort en 2016). Mes parents avaient fait des dons à plusieurs reprises pour les secours en cas de catastrophe et la lutte contre la pauvreté, et ils ont aidé des enfants dans le besoin au cours des dernières décennies. En 2010, ils ont décidé faire don de leurs corps après leur mort ».

(Web editor: Ying Xie, Yishuang Liu)

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