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Les 13 futures capitales régionales françaises dévoilées

Source: le Quotidien du Peuple en ligne  15.04.2015 08h43

Les 13 futures capitales régionales françaises dévoilées

Avec la réforme territoriale mise en place par le gouvernement français, les nouvelles capitales des 13 régions –contre 22 actuellement pour le territoire métropolitain- vont bientôt être présentées en conseil des ministres. Selon plusieurs médias, la liste des capitales provisoires, c'est-à-dire les futures préfectures régionales, serait même déjà établie. Rien n'est encore complètement décidé, mais les informations qui ont été dévoilées font, suivant les endroits, des heureux ou grincer des dents… quand elles ne font pas des indifférents, comme à Paris et en Corse, qui ne sont pas concernées par la réforme.

Au rayon des contents, la Normandie, enfin réunifiée, ou la fusion entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, et celle des régions Bourgogne et Franche-Comté, qui n'est pas sans solides bases historiques. Sauf que dans ces trois nouvelles régions, les édiles se déchirent plus ou moins ouvertement sur le choix de la capitale Caen ou Rouen, Toulouse ou Montpellier, Dijon ou Besançon ?

D'autres régions sont soulagées, comme la Bretagne, qui a freiné des quatre fers pour ne pas être fusionnée avec les Pays de la Loire et préserver son identité si marquée, lesquels ont réussi à ne pas tomber dans l'escarcelle de la région Centre. Même chose pour le Poitou-Charentes et Limousin, hostiles à la grande région avec le Centre initialement proposée par François Hollande, et qui ont obtenu gain de cause en étant rattachés à l'Aquitaine, et pour la Picardie et Champagne-Ardenne, qui avaient été réunis à leur grand dam dans la première mouture de la réforme et qui sont ravis, les premiers rejoignant le Nord-Pas-de-Calais et les seconds la Lorraine et l'Alsace.

Certains en revanche sont mécontents, voire furieux, comme le Nord-Pas-de-Calais qui sera uni à la Picardie, union qualifiée par Martine Aubry, maire de Lille « d'aberration économique et sociale ». Dans le Sud-Ouest, certains élus des Landes et du Béarn auraient quant à eux préféré un rapprochement avec la région Midi-Pyrénées. Même son de cloche en Alsace, déjà moyennement satisfaite de la fusion avec la Lorraine, et qui digère mal de faire partie d'une région à trois avec Champagne-Ardenne, d'autant plus que l'ajout de celle-ci donne en outre à la Lorraine la position centrale dans le nouvel ensemble, avec un « affaiblissement de Strasbourg » comme capitale régionale potentielle.

Enfin, restent les résignés, comme le Centre, qui n'a aucune grande métropole et ne semble exister que par défaut. Personne ne voulait d'eux, ni les Pays-de-la-Loire, ni le Poitou-Charentes, ni l'Ile-de-France, ni le Limousin. Même chose en Auvergne, qui venait d'inaugurer un hôtel de région à Clermont-Ferrand et qui se serait bien vue avec le Limousin au sein d'une région « Massif central », sauf que celui celui-ci regardait vers l'ouest. A présent mariée avec la puissante région Rhône-Alpes, le Cantal ou l'Allier risquent bien de ne pas peser très lourd.

Cependant, pour les futures capitales, rien n'est encore complètement définitif, car en cas de désaccord, les élus locaux auront jusqu'à la mi-juillet pour faire des contre-propositions argumentées. Au final, c'est finalement l'État qui aura le dernier mot et qui devra arbitrer en cas de désaccord, avant le 1er juillet 2016, de même que pour le nom des nouvelles régions. 

(Rédacteurs :崔广琪, Wei SHAN)

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