Beijing et Tianjin vont apporter un soutien financier et technologique à quatre villes de la province du Hebei pour les aider à lutter contre la pollution de l'air.
De plus, les six villes vont construire un système d'intervention d'urgence unifiée pour faire face au lourd smog.
La capitale chinoise joindra ses forces avec ses deux voisins du sud, Langfang et de Baoding, alors que Tianjin travaillera de concert avec les villes portuaires proches de Tangshan et Cangzhou, a indiqué le Bureau de la protection de l'environnement de Beijing.
Les cités du Hebei recevront des fonds spéciaux et des technologies avancées des deux grandes municipalités.
Chacune des six villes, qui forment la zone centrale visant les efforts régionaux pour contrôler la pollution de l'air, vont construire un système unifié pour la prévision des smogs importants et la mise en œuvre de mesures d'intervention d'urgence. Le projet fera appel à l'expérience acquise dans les efforts coordonnés réalisés au cours des réunions à Beijing de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) en novembre dernier.
Ces villes ont actuellement leurs propres systèmes d'urgence et imposent des restrictions sur l'utilisation des véhicules les jours de smog.
Au cours des réunions de l'APEC, les gouvernements de Beijing et de Tianjin, les provinces du Hebei, du Shandong, du Shanxi et la région autonome de Mongolie intérieure ont adopté conjointement des mesures sévères pour améliorer la qualité de l'air. Le travail dans plus de 14000 usines dans les industries polluantes et 40 000 chantiers de construction ont été suspendus.
Les résidents ont alors vu une nette amélioration de la concentration de particules PM2,5 (particules en suspension de moins de 2,5 micromètres qui peuvent pénétrer dans les poumons et nuire à la santé) ayant été réduit de 30% à Beijing, avait annoncé en novembre 2014 Fang Li, chef adjoint du bureau.
Les efforts coordonnés par les six villes principales sont censés pour réduire la pollution de l'air d'une manière similaire, a déclaré mardi l'autorité environnementale.
Les fonctionnaires énoncent un certain nombre de grands domaines dans lesquels il sera question de continuer de réduire les émissions d'échappement des véhicules et la consommation de charbon et aussi la quantité de paille brûlée par les agriculteurs, la suppression progressive de la surcapacité industrielle, la réduction des émissions de composés organiques volatils (COV) et faire baisser la pollution dans les ports.
Sept des 10 villes chinoises les plus polluées se trouvent dans le Hebei, mais la province fait tout ce qu'elle peut pour retirer au moins Langfang de cette liste cette année.
Beijing a besoin de contrôler la quantité de polluants en provenance de dans d'autres régions, car ils sont une cause majeure du smog dans la capitale, selon Ma Zhong, doyen de l'école sur l'environnement de l'Université Renmin de Chine.
Les recherches menées par le bureau de l'environnement de Beijing a révélé que 28 à 36% de PM2,5 dans l'atmosphère de mégapole provient de zones environnantes, y compris le Hebei.
Pékin devrait compenser la province du Hebei pour les pertes économiques dues aux fermetures des usines qui causent la pollution, avec également l'introduction d'une technologie plus avancée, a ajouté Ma Zhong.
De plus, les gouvernements ont besoin d'unifier les normes sur les émissions polluantes, la qualité de l'huile et les rejets d'eaux usées.
(Rédacteurs :Guangqi CUI, Français)