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La région Beijing-Tianjin-Hebei a enregistré une baisse de 60% de la concentration annuelle de PM2,5 depuis 2013

le Quotidien du Peuple en ligne 22.02.2024 10h43

Au cours de la dernière décennie, la région Beijing-Tianjin-Hebei (nord de la Chine) a réalisé des progrès significatifs en matière de protection de l'environnement. Fin 2023, il y avait eu une diminution d'environ 60% de la concentration annuelle moyenne de PM2,5 par rapport à 2013, a ainsi annoncé le 20 février le Bureau municipal de l'écologie et de l'environnement de Beijing.

Le nombre de jours avec une forte pollution a également considérablement diminué, tandis que le nombre de jours avec une bonne qualité de l'air a considérablement augmenté. Rien qu'à Beijing, la ville a maintenu une concentration annuelle moyenne de PM2,5 à 32 microgrammes par mètre cube. De même, a indiqué le bureau, la proportion de jours avec une bonne qualité de l'air a atteint 90%, la plus longue période de jours consécutifs de bonne qualité de l'air atteignant 192, soit une augmentation de 20 jours par rapport à 2022.

Le développement coordonné de la protection de l'environnement dans la région Beijing-Tianjin-Hebei a toujours été axé sur la réduction et la prévention de la pollution atmosphérique. La région continue d'approfondir sa coopération et de promouvoir l'optimisation structurelle dans les domaines de l'énergie, de l'industrie, des transports et autres. Par exemple, ont indiqué les autorités, la région a publié des réglementations sur la prévention et le contrôle des émissions des véhicules à moteur, fournissant ainsi un cadre juridique solide.

Parallèlement, la région a optimisé de nombreux secteurs, notamment l'énergie et la structure industrielle, ces dernières années. En outre, « l'ensemble de la région a déployé de grands efforts pour renforcer le contrôle de la pollution industrielle, notamment en renforçant l'application des lois, en divulguant les informations pertinentes sur la surveillance de l'environnement et en appliquant des normes plus strictes », a déclaré le 20 février Ma Jun, directeur de l'Institut des affaires publiques et environnementales basé à Beijing.

Pendant sept années consécutives, la capitale chinoise a mis en œuvre des mesures pour contrôler la pollution de l'air pendant les saisons d'automne et d'hiver. Selon le bureau, la ville est parvenue à se chauffer sans charbon dans la plupart de ces zones et a étendu le projet de « conversion du charbon en électricité » aux ménages des zones de montagne. En conséquence, un chauffage propre a été réalisé dans 93% des villages et 96% des foyers de Beijing. En outre, a indiqué M. Ma, de grandes améliorations ont été apportées dans les transports et la construction afin de réduire la poussière provenant de la construction des routes.

La région a également activement encouragé la construction de l'ensemble urbain de démonstration de véhicules à pile à combustible Beijing-Tianjin-Hebei et a formulé conjointement les spécifications techniques de calcul de la réduction des émissions de carbone. Le premier projet de réseau électrique CC flexible au monde, reliant le comté de Zhangbei, dans la province du Hebei (nord de la Chine), à Beijing, a été entièrement mis en service en juin 2020. Selon M. Ma, dans le processus de promotion des Jeux olympiques d'hiver verts de Beijing 2022, Beijing et la province du Hebei ont étroitement coopéré, ce qui en fait un modèle de collaboration dans la réduction de la pollution et des émissions de dioxyde de carbone.

(Web editor: Yishuang Liu, Ying Xie)

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