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L'expérience de la Chine en matière de lutte contre la désertification considérée comme une source d'inspiration à l'étranger

le Quotidien du Peuple en ligne 06.12.2024 10h12

Les baies de goji de la région autonome Hui du Ningxia, les raisins secs et les noix de la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) et d'autres cultures à valeur économique cultivées dans le désert ont été accueillies avec enthousiasme par les gens du monde entier lors de l'exposition sur les réalisations de la Chine en matière de lutte contre la désertification à Riyad, capitale de l'Arabie saoudite.

(Liu Hai / Xinhua)

(Liu Hai / Xinhua)

« Je n'ai jamais vu une baie capable de produire autant de types d'aliments différents, et ils ont tous un goût délicieux. Le personnel sur place m'a dit qu'ils sont tous cultivés dans le désert, ce qui permet non seulement d'éviter l'érosion éolienne, mais aussi d'apporter des revenus considérables à la population locale », a déclaré Cesar Luis Garcia, un expert en technologie environnementale argentin, qui a fait ces remarques lors de sa visite au Pavillon de la Chine à la 16e session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, qui s'est ouverte le 2 décembre à Riyad et se poursuivra jusqu'au 13 décembre.

Selon Liu Jun, vice-présidente de la région autonome Hui du Ningxia, il existe plus de 150 types de produits à base de baies de goji dans le seul Ningxia, notamment des baies séchées, de la pâte de fruits et du jus. « Nous avons planté des baies de goji dans nos déserts et nos terres arides, ainsi que des raisins de cuve cultivés à la même latitude que Bordeaux, en France. La culture de ces produits a transformé l'écologie et développé les industries », a-t-elle déclaré. Elle a ajouté que la lutte contre la désertification par panneaux photovoltaïques, qui consiste à installer des panneaux photovoltaïques pour la production d'électricité et à planter des cultures en dessous, devient un modèle industriel de plus en plus courant dans les zones de lutte contre la désertification.

De son côté, Guan Zhi'ou, chef de la délégation chinoise à la COP16 et directeur de l'Administration nationale des forêts et des prairies, a noté qu'au cours des 30 dernières années de mise en œuvre de la CNULCD, la Chine s'est engagée sur une voie unique de lutte contre la désertification caractérisée par un équilibre entre la construction écologique et le développement économique, parvenant à une situation gagnant-gagnant dans la lutte contre la désertification et la réduction de la pauvreté.

Depuis le lancement du programme de forêts-brise-vent des trois régions du nord de la Chine en 1978, 13 régions de niveau provincial du nord de la Chine, tout en plantant des arbres et en promouvant l'écologie, ont utilisé les ressources uniques des zones sablonneuses pour développer modérément des industries telles que la médecine traditionnelle chinoise et le tourisme dans le désert.

Hussein Nasrallah, du ministère libanais de l'Agriculture, s'est rendu au Ningxia en octobre de l'année dernière pour en savoir plus sur le contrôle du sable et les méthodes de développement économique. Il a déclaré qu'il était toujours impressionné par les fermes et les usines de baies de goji qu'il a visitées. « Ce que j'ai appris de mon voyage en Chine m'a permis de mieux comprendre la lutte contre la dégradation des terres dans notre pays », a-t-il déclaré.

(Web editor: Ying Xie, Yishuang Liu)

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