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Xizang : Nagqu, la ville la plus haute de Chine franchit de nouvelles étapes vertes
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| (Photo / Xinhua) |
Située dans la région autonome du Xizang (sud-ouest de la Chine), Nagqu, la ville la plus haute de Chine avec une altitude moyenne de plus de 4 500 mètres, a atteint ce qui semblait apparemment inatteignable : ce n'est désormais plus « la ville sans arbres ».
Naguère paysage stérile où même la survie était un défi, cette ville du nord du Xizang a réécrit son destin écologique à travers des décennies de persévérance, marquant une percée historique dans le domaine du boisement à haute altitude. Perchée sur le plateau Qinghai-Tibet, Nagqu a été officiellement reclassée en tant que municipalité en mai 2018. Son air rare, avec des niveaux d'oxygène atteignant seulement la moitié de ceux du niveau de la mer, et des vents incessants en ont fait un endroit où l'eau bout à une température d'à peine 85 degrés Celsius et où les marchandises emballées sont gonflées comme si elles étaient prêtes à éclater.
Pendant de nombreuses années, l'absence d'arbres a été une caractéristique déterminante, à tel point que Ma Lihua, écrivaine reconnue, a écrit un jour dans ses notes de voyage que « la ville de Nagqu a tout, sauf un arbre ».
Pourtant, aujourd'hui, les parcs et les trottoirs de Nagqu sont parsemés de saules alpins, d'épinettes et d'hippophaés - un témoignage d'une révolution tranquille. Dans les rues de la ville, les panneaux d'affichage où l'on peut lire « Soutenons l'écologisation à haute altitude, effaçons le souvenir d'une Nagqu sans arbres » proclament cette transformation remarquable.
« Nagqu a obtenu le succès dans la plantation d'arbres à la plus haute altitude de toute la Chine », a déclaré Cewang Rigzin, directeur du bureau des forêts et des prairies de la ville. Depuis 2021, la ville a investi massivement dans le boisement, la gestion des forêts et les plantations expérimentales dans les zones urbaines à haute altitude. « Quand j'étais enfant, je ne pouvais voir que des arbres verts à la télévision ou sur des photos. Maintenant, nous avons testé avec succès la plantation d'arbres dans les zones urbaines, avec un taux de survie de plus de 80% », a de son côté souligné Dainzin Puncog, membre du Bureau et originaire de Nagqu.
L'essai de plantation d'arbres sur le plateau à haute altitude de Nagqu, plateau glacial s'il en est, a commencé dans les années 1990. Des générations de familles locales et de responsables n'ont épargné aucun effort pour parvenir à ce résultat, transformant ce qui semblait autrefois une idée fantaisiste en réalité.
