Dernière mise à jour à 15h51 le 29/03
Un total de 16.067 enfants âgés de 0 à 59 mois, dont 6.963 filles, ont été dépistés pour la malnutrition aigüe dans les camps de réfugiés de Domayo, Kalakafra et Minawao situés dans la région camerounaise de l'Extrême-Nord, avant d'être pris en charge, a-t-on appris d'un rapport publié jeudi par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
Admis dans les centres de prise en charge de la région, ces enfants ont bénéficié d'une supplémentation à base de super-céréales, ainsi que des poudres de micronutriments pour la fortification à domicile grâce aux partenaires humanitaires, avec l'appui technique et financier du ministère camerounais de la Santé publique, selon des sources locales.
Cette assistance a été appuyée par des visites de suivi à domicile, des séances de démonstration et d'éducation nutritionnelle en communauté, la sensibilisation aux bonnes pratiques d'alimentation des nourrissons et de jeunes enfants dans le contexte de la COVID-19.
La fin de la mise en œuvre de cliniques mobiles dans les sites de réfugiés, en raison du manque de financement, constitue "un problème pour le suivi de ces personnes", a indiqué l'OCHA, évoquant le fait que les besoins des enfants avec malnutrition modérée dans les zones affectées de l'Extrême-Nord restaient insuffisamment couverts malgré les efforts de mobilisation de ressources.
Les camps de réfugiés de Domayo, Kalakafra et Minawao accueillent majoritairement des personnes fuyant les violences de la secte Boko Haram au Nigeria et au Tchad.