Dernière mise à jour à 08h52 le 07/04
La Tunisie bénéficiera d'un financement de 400 millions de dollars accordé par la Banque mondiale, au profit d'un projet de protection sociale pour la réponse urgente à la pandémie de COVID-19, a-t-on appris mercredi auprès du ministère tunisien de l'Economie et de la Planification.
La convention relative à ce financement a été cosignée par le ministre tunisien de l'Economie et de la Planification, Samir Said et le représentant résident de la Banque mondiale en Tunisie, Alexandre Eurobio, en présence du ministre des Affaires sociales, Malek Ezzahi, selon la même source.
Le projet vise à soutenir les groupes vulnérables, en particulier les familles à faible revenu et en situation démunie afin de renforcer leur capacité à faire face aux répercussions de la pandémie de la COVID-19, tout en apportant un soutien au capital humain pour les familles en difficultés, outre l'appui du système de protection sociale en Tunisie.
M. Said a souligné dans un commentaire l'importance de ce financement, compte tenu de l'apport qu'il fournira en faveur des familles démunies "afin qu'elles puissent faire face aux effets de la pandémie sur divers aspects de leur vie, louant le rôle de la Banque mondiale pour soutenir les efforts nationaux de développement économique et de progrès social".
Le projet porte sur trois axes, à savoir les transferts financiers pour atténuer les répercussions de la pandémie, les transferts pour soutenir les enfants de moins de cinq ans issus de familles pauvres, ainsi que l'appui au système de protection sociale et l'assistance à la concrétisation des réformes, notamment au niveau de la gouvernance, a déclaré de son côté le ministre tunisien des Affaires sociales.
A cette occasion, M. Eurobio a réitéré la disponibilité de la Banque mondiale à continuer à soutenir la Tunisie et à l'accompagner dans ses programmes prioritaires de développement, notamment dans les domaines sociaux, exprimant sa satisfaction quant au succès du programme dans sa première phase.
Le responsable de la Banque mondiale a formulé l'espoir de voir la seconde phase de ce projet accomplir les objectifs escomptés.