Dernière mise à jour à 08h50 le 20/05
Le gouvernement nigérian s'est engagé à continuer de faire face aux défis qui affectent l'accès aux services de soin du virus VIH et du sida dans ce pays.
Boss Mustapha, secrétaire du gouvernement de la fédération, a déclaré jeudi à Abuja, lors de la sixième conférence du Conseil national sur le sida, que le gouvernement s'engageait à améliorer la santé des Nigérians et à mettre fin au VIH dans le pays.
Le gouvernement fédéral, par le biais de l'Agence nationale de lutte contre le sida et en collaboration avec le secteur privé organisé, a récemment lancé un fonds d'affectation spéciale VIH/sida de 62 milliards de naira (environ 150 millions de dollars américains) alimenté par le secteur privé, a déclaré M. Mustapha.
Pour sa part, le ministre de la Santé, Osagie Ehanire, a déclaré que le monde avait connu des améliorations significatives en matière de prévention, de traitement et de soin du VIH au cours des deux dernières décennies en conséquence de la réponse mondiale et régionale renforcées face à ce fléau.
Ces développements ont conduit à une réduction du nombre de nouvelles infections dans le monde, a-t-il indiqué.
L l'étude nationale sur l'indicateur et l'impact du sida publiée en 2018 a réévalué l'épidémie de VIH au Nigeria, aboutissant à une réduction de la prévalence du VIH dans ce pays de 1,3%, contre 3,4% précédemment.
Cela signifie qu'environ 1,8 millions de personnes vivent avec ce virus au Nigeria, dont 1, 6 million bénéficient d'un traitement antirétroviral antirétroviral salvateur.