Dernière mise à jour à 10h43 le 30/05
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L'initiative "la Ceinture et la Route" proposé par la Chine constitue une plateforme ouverte de coopération et injecte un élan et une stabilité croissants dans le développement des pays africains, ont déclaré des experts lors du premier colloque international sur "la Ceinture et la Route" en Afrique francophone.
Cette conférence de trois jours a réuni dans la capitale camerounaise Yaoundé des centaines de participants, dont des hommes politiques, des universitaires, des représentants d'entreprises chinoises et des étudiants.
Wang Dong, conseiller de l'ambassade de Chine au Cameroun, a indiqué lors du discours d'ouverture que l'initiative "la Ceinture et la Route" visait à renforcer la connectivité mondiale, à améliorer le niveau de coopération commerciale et d'investissement et à promouvoir la coopération internationale en matière de capacités de production et de fabrication d'équipements.
Les efforts conjoints et la coopération gagnant-gagnant sont les principales caractéristiques de l'initiative chinoise, a dit Jimmy Yab, président de l'Observatoire Chine-Afrique francophone, un groupe de réflexion, organisateur du colloque.
Les dirigeants des pays africains francophones devraient profiter de cette initiative pour favoriser le développement du continent, a-t-il poursuivi, qualifiant l'initiative de véritable coopération gagnant-gagnant.
"Ce mode de partenariat n'est pas ce qu'on a vu auparavant. L'initiative 'la Ceinture et la Route' n'est pas une aide au développement, mais une coopération gagnant-gagnant où les partenaires sont assis sur la même table. La Chine attache une importance particulière aux infrastructures car c'est du développement, comme on dit dans notre région 'quand la route passe, le développement suit'", selon M. Yab.
Ronie Bertrand Nguenkwe, économiste et chercheur à l'Université de Yaoundé II, a fait remarquer que la contribution de l'initiative chinoise a prouvé de manière pratique qu'elle est basée sur la coopération, l'échange d'avantages et d'intérêts communs.
"Le partenariat avec la Chine est différent, il est différent sur le plan de l'approche, l'approche gagnant-gagnant, et sur le fait qu'on ne sent pas une certaine domination dans le partenariat, et c'est un aspect important pour les pays africains. Et sachant que les choses changent, ce qu'on voyait il y a 50 ans n'est plus ce qu'on voit aujourd'hui", a-t-il martelé.
"Cette initiative qui nourrit assez d'espoir par ce qu'on espère que cette initiative va se réaliser différemment et c'est dans cet espoir là que les gouvernements africains vont tout faire pour travailler en partenariat avec la Chine pour que les objectifs soient réalisés en bonne forme pour tous", a indiqué de son côté Norbert Aimé Melingui Ayissi, professeur d'histoire et d'économie à l'Université de Douala, spécialiste de la coopération au développement.
Quant à Louis Dominique Biakolo Komo, professeur de philosophie africaine et comparative à l'Université de Douala, il a affirmé que l'initiative chinoise est un modèle de coopération exemplaire, inclusive et visant à développer le monde.
Grâce à sa participation à l'initiative "la Ceinture et la Route", le Cameroun a amélioré ses infrastructures, restauré ses industries et créé des emplois, ont fait remarquer les experts.
Le colloque, qui a commencé mercredi, a porté sur cinq thèmes principaux, à savoir la coopération économique, le développement vert, le développement numérique, le développement socioculturel et la sécurité.