Dernière mise à jour à 11h13 le 01/07
Au moins 73 clients commerciaux de la Stanbic Bank Botswana provenant de neuf marchés africains ont présenté leurs produits à plus de 200 importateurs chinois réunis à Changsha, chef-lieu de la province chinoise du Hunan (centre), et ont finalement conclu des accords d'achat.
Les accords ont été signés mercredi lors d'une session virtuelle de mise en relation d'affaires organisée par la banque botswanaise et son partenaire financier, la Banque industrielle et commerciale de Chine (ICBC), en collaboration avec l'Exposition économique et commerciale Chine-Afrique. L'événement a été coordonné depuis Gaborone, capitale du Botswana.
Philip Myburgh, responsable des services bancaires Afrique-Chine à la Stanbic Bank Botswana, a souligné que la banque et son partenaire chinois ICBC collaboraient depuis plus d'une décennie pour faciliter les échanges entre l'Afrique et la Chine.
"Une partie de cette capacité commerciale mondiale de plus en plus importante consiste à aider les exportateurs africains à trouver des acheteurs en Chine, le plus grand partenaire commercial de l'Afrique", a-t-il noté, ajoutant que la Stanbic Bank Botswana a organisé à cette fin des sessions trimestrielles de jumelage des exportations Afrique-Chine, offrant à ses clients commerciaux à travers l'Afrique un accès virtuel et assisté au marché chinois.
"La beauté de ces sessions virtuelles est que les clients de la Stanbic Bank Botswana, où qu'ils se trouvent en Afrique, peuvent interagir directement avec des centaines d'acheteurs potentiels de produits en Chine, sans avoir à quitter leur entreprise ou leur domicile", a-t-il déclaré.
La province du Hunan est une plaque tournante commerciale importante entre les entreprises africaines et chinoises, a par ailleurs souligné M. Myburgh.
Lors de la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine qui s'est tenue en novembre de l'année dernière, la Chine a annoncé qu'elle élargirait l'éventail des produits bénéficiant d'un traitement sans droits de douane pour les pays les moins avancés entretenant des relations diplomatiques avec elle, avec pour objectif d'atteindre 300 milliards de dollars américains d'importations totales en provenance d'Afrique au cours des trois prochaines années.
