Dernière mise à jour à 09h08 le 10/10
La gouvernance du Parti communiste chinois (PCC) impressionne les pays africains eu égard aux progrès réalisés par la Chine tant pour le bien de son peuple que pour la croissance du monde, a estimé un intellectuel ivoirien dans un entretien récemment accordé à Xinhua.
"Je vois les chiffres, je vois les données, je vois l'évolution de la Chine et je dis que je suis impressionné par la gouvernance du Parti communiste chinois", a dit Venance Konan, journaliste et écrivain, ancien directeur général du groupe Fraternité Matin (quotidien gouvernemental ivoirien).
"La Chine n'a pas adopté le système démocratique à l'occidentale. Elle a, au contraire, sur la base de sa propre expérience et certainement en s'appuyant sur sa culture, tracé sa propre voie et développé sa propre démocratie", a-t-il observé.
Pour lui, la Chine étant aujourd'hui la deuxième économie du monde, sa croissance a tiré celle du monde vers le haut, à commencer par celle de l'Afrique. "C'est grâce à cette croissance que les économies africaines ont connu la leur", a-t-il fait remarquer, appelant à une coopération accrue entre la Chine et les Etats africains afin que ces derniers puissent bénéficier davantage de son expérience.
"La Chine peut être un bon exemple pour l'Afrique", surtout pour la Côte d'Ivoire en ce qui concerne les domaines de l'agriculture et de la formation, a-t-il noté.
"Quand je vois que la Chine arrive à nourrir sa population de plus d'un milliard de personnes, il y a de quoi tirer des leçons (...) De même, quand je vois le système éducatif chinois, je me dis que nous avons tellement de choses à apprendre de la Chine", a affirmé M. Konan.
M. Konan a par ailleurs dit se réjouir du nombre toujours grandissant d'entreprises chinoises installées en Côte d'Ivoire, souhaitant voir se renforcer la coopération entre les deux pays dans tous les domaines.
"J'ai vu une humoriste chinoise à la télévision nationale parlant l'argot ivoirien", ce qui illustre parfaitement "l'osmose entre Chinois et Ivoiriens" et "la bonne relation entre les deux pays", a-t-il conclu.
