Dernière mise à jour à 08h55 le 21/02
Dénonçant ce qu'il a qualifié de pression exercée par l'Occident quant à la situation financière difficile du pays, un parti politique tunisien, le Courant populaire, a fermement manifesté lundi son rejet catégorique de toute ingérence étrangère dans les affaires internes de la Tunisie.
"Nous rejetons toute ingérence occifentale dans les affaires intérieures de notre pays, à la lumière de la vague d'appels aux interventions étrangères depuis le 25 juillet 2021", a commenté ce parti dans une déclaration.
Le 25 juillet 2021 n'est autre que la date d'entrée en vigueur des mesures exceptionnelles, lancées par le président tunisien, Kaïs Saïed.
Dans ce sens, le parti du Courant populaire a critiqué ce qu'il a qualifié d'escalade des appels formulés par plusieurs acteurs dans la vie politique, dans une tentative de "motiver des parties étrangères à intervenir dans le vif des affaires intérieures du pays : ceux-ci défendent leurs propres intérêts et se voient menacés dans leurs propres avantages", a commenté ce parti politique.
D'un autre côté, le parti "appelle le peuple tunisien et les forces vives du pays à s'unir pour livrer la bataille de la souveraineté".