La Chine et l'Union européenne ont échangé des points de vue en profondeur lors du 32e cycle du dialogue UE-Chine sur les droits de l'homme à Guiyang, capitale de la province du Guizhou (sud-ouest de la Chine).
Le dialogue de deux jours entamé lundi a été co-présidé par Li Junhua, directeur général du département des Organisations et Conférences internationales du ministère chinois des Affaires étrangères, et Gerhard Sabathil, directeur pour l'Asie du Nord-Est et le Pacifique au Service européen pour l'action extérieure de l'UE.
La Chine et l'Union européenne ont présenté les derniers progrès qu'elles avaient accomplis sur les questions relatives aux droits de l'homme et ont échangé des points de vue sur des sujets tels que la coopération dans le domaine des droits de l'homme, des minorités et des sanctions pénales.
La Chine a mené des dialogues sur les droits de l'homme avec une vingtaine de pays et d'organisations, a indiqué M. Li lors d'une conférence de presse à l'issue du dialogue.
Ce dernier a proposé que la Chine et l'Union européenne adhèrent à trois principes de base relatifs au mode de développement dans le domaine des droits de l'homme, à savoir maintenir l'esprit d'égalité et de respect mutuel, éclaircir les objectifs de dialogue que les deux parties souhaitent voir aboutir et traiter les différences de façon appropriée.
Le dialogue UE-Chine sur les droits de l'homme est entré dans une phase de maturité, a indiqué M. Sabathil, exprimant son espoir que le prochain cycle de dialogue se tiendrait à Bruxelles à la fin de l'année.
Les deux parties se sont accordées à dire que le dialogue franc et en profondeur avait renforcé la compréhension mutuelle.