Les Etats-Unis ont fait preuve d'hypocrisie flagrante lundi lorsqu'ils ont fomenté des accusations de cyber-espionnage à l'encontre de cinq officiers de l'armée chinoise.
Ces accusations purement infondées contre le personnel chinois, accusé de piratage informatique dans des entreprises américaines au profit d'entreprises chinoises publiques, constituent un acte révélateur de deux poids deux mesures de Washington en ce qui concerne la cybersécurité.
La Chine défend fermement la cybersécurité. Le gouvernement chinois, l'armée chinoise et le personnel concerné n'ont jamais commis de cybervols de secrets commerciaux et n'ont jamais été impliqués dans ce genre d'activités, a réitéré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Qin Gang.
Cette pure invention de Washington, dotée d'une arrière-pensée, viole grossièrement les normes fondamentales régissant les relations internationales et met en péril la coopération et la confiance mutuelle entre la Chine et les Etats-Unis.
Et ce n'est pas tout. Il s'agit aussi d'un cas typique de voleur criant au voleur.
Comme un fait prouvé, la seule superpuissance du monde est de loin le plus grand espion de la planète, alors que Washington est assis au centre d'un réseau mondial organisé de piratage informatique et d'écoute téléphonique.
La Chine est une des principales victimes de ce réseau. Selon des informations mises à la disposition du public, les fantômes américains ciblent depuis longtemps les organes gouvernementaux, les institutions, les entreprises et les individus en Chine.
Le système d'espionnage tentaculaire des Etats-Unis a choqué la communauté internationale et a suscité une condamnation véhémente. Jusqu'à maintenant, Washington refuse toujours d'offrir une explication détaillée à la Chine et au monde entier.
Face à ce dernier acte d'accusation hypocrite de la part de Washington, la Chine doit répondre. La suspension des activités du Groupe de travail sino-américain sur la cybersécurité est un point de départ raisonnable, mais plus de contre-mesures devraient être préparées au cas où Washington s'engage obstinément sur la mauvaise voie.
Il est conseillé et impératif que Washington retire immédiatement les accusations fabriquées à l'encontre des cinq officiers chinois et revienne sur la voie du dialogue et de la coopération.
Or, Washington devra assumer l'entière responsabilité des conséquences de la farce, dans laquelle un voleur joue au policier.