
(Xinhua/Shi Xiaomeng)
Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé, dans une résolution de mardi, toutes les parties yéménites à résoudre leurs différends via le dialogue et la consultation.
La résolution a été adoptée avec 14 voix favorables et l'abstention de la Russie.
"La résolution est extrêmement importante pour rétablir la stabilité au Yémen et promouvoir une solution politique", a déclaré au conseil après l'adoption de la résolution, Liu Jieyi, représentant permanent de la Chine auprès de l'ONU.
"Il n'y a pas de solution militaire et les négociations politiques sont la seule voie de sortie" de la crise au Yémen, selon lui.
La Chine est très inquiète du récent développement au Yémen, a déclaré M. Liu. "Les hostilités au Yémen, si on les autorise, non seulement plongeront les habitants du Yémen dans une calamité profonde mais se propageront aussi à toute la région", a-t-il poursuivi.
M. Liu a indiqué que la Chine a appelé les parties concernées à mettre en place les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité afin d'atteindre rapidement un cessez-le-feu.
Il a également appelé les parties à restaurer la stabilité, l'ordre normal dès que possible via le dialogue politique et à résoudre la crise afin de promouvoir une transition politique inclusive menée par les Yéménites.
La Chine espère que toutes les parties répondront aux exigences de la résolution, attacheront de l'importance aux questions humanitaires sur le terrain afin de permettre la distribution de l'aide, contribueront à l'évacuation des citoyens étrangers et assureront la protection des diplomates au Yémen, a expliqué le diplomate chinois.
Le Yémen est dans une impasse politique depuis 2011, depuis les manifestations de masse qui ont entraîné la démission de l'ancien président Ali Abdullash Saleh. Les trois années de pourparlers sur la réconciliation n'ont pas réussi à résoudre la crise mais ont créé un immense fossé du pouvoir qui pourrait bien bénéficier à Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique et d'autres groupes extrémistes.
Le Yémen souffre par ailleurs des affrontements entre les rebelles Houthis et les forces fidèles au président yéménite Abd-Rabbo Mansour Hadi, qui a fui le pays.
Le 26 mars, l'Arabie saoudite et ses alliés du Golfe ont lancé des frappes aériennes contre les Houthis chiites.
(Rédacteurs :何蒨, Guangqi CUI)
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