Le plus haut organe anti-corruption de la Chine a déclaré renforcer la direction du Parti communiste chinois (PCC) dans les entreprises d'Etat après avoir découvert une série de cas de corruption au sein de celles-ci.
Les inspections effectuées dans les entreprises publiques ont dévoilé l'existence d"abus de pouvoir de la part de certains dirigeants pour leur bénéfice personnel ou de leurs proches, a indiqué la Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du Parti communiste chinois (PCC), à travers un article diffusé lundi sur son site Internet.
"Certaines personnes ont détourné des biens d'Etat sous le prétexte de réformes dans les entreprises publiques tandis que d'autres ont essayé de soudoyer de hauts responsables en utilisant des ressources d'Etat illégalement obtenues", selon l'article.
La direction dans certaines entreprises d'Etat ignorait encore le protocole du PCC quant à la promotion des cadres, décidant selon leur propre volonté, a indiqué l'organe anti-corruption.
La CCCD a lancé en mars une inspection anti-corruption dans 26 entreprises d'Etat, dont la plupart des géants de l'énergie et de communication.
Six entreprises d'Etat dont la China National Nuclear Corporation et China Nuclear Engineering Corporation ont été publiquement critiquées pour des actes de corruption, de népotisme et des lacunes dans la gestion qui ont entraîné des pertes d'actifs pour l'Etat.
La raison fondamentale de ces violations est le manque d'une direction puissante du PCC dans ces entreprises, qui a entraîné une foi chancelante dans le Parti et une discipline laxiste parmi les membres, a indiqué la CCCD.
"La clé pour construire des entreprises d'Etat compétitives repose sur le renforcement de la direction du PCC tout en approfondissant la réforme", selon la même source.